Quelques Hadiths

Soumaya

El HaMdOuLiLaH
:salam2:

:bismillah:

Elles seront plus belles de vendredi en vendredi


Selon Anas (Radhi Allahou 'anh), le Messager d'Allâh (SallaLah 'alih wa Salam) a dit :

"Il y a au Paradis un marché où les gens viennent le vendredi. A ce moment souffle un vent du Nord qui jette une poussière sur leurs visages et leurs vêtements. Leur beauté en devient plus resplendissante. Ils retournent alors auprès de leurs épouses et les trouvent, elles aussi, plus belles et plus resplendissantes. Leurs épouses leur disent : "Par Allâh, vous êtes devenus plus beaux et plus resplendissants". Et ils leur disent : "Vous aussi, par Allâh, vous êtes devenues plus belles et plus resplendissantes". (Mouslim)

Le bon choix de ses amis


Allâh (تعالى) a dit:

{Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face.} (18/28)

Selon Abou Musa Al Ash'ari (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit:

"L'image de l'homme de bonne compagnie et de celle de l'homme de mauvaise compagnie est l'image du porteur de musc et celle du forgeron. Le porteur de musc, ou bien te donne un peu de son musc ou bien te le vend, ou bien tu jouis de sa bonne odeur. Tandis que le forgeron, ou bien il te brûle tes vêtements ou bien te nuit avec sa mauvaise odeur". (al-Boukhâri, Mouslim)

L'interdiction de la médisance et l'exhortation à bien garder sa langue


Soufyàn Ibn 'Abdillâh (RaDhi Allahou 'anhouma) rapporte :

"J'ai dit : "Ô Messager d'Allâh ! Parle-moi d'une chose me mettant à l'abri de l'erreur". Il me dit : "Dis: "Mon Seigneur est Allâh", et prends la ligne droite". Je dis : "Ô Messager d'Allâh! Quelle est la chose que tu crains le plus pour moi?" Il (SallaLah 'alih wa Salam) saisit sa propre langue et me dit : "Celle-ci". (At-Tirmidhi)

La vraie fraternité



D’après Abû Hourayra - رَِضَي ا لله عَنْه -, l’Envoyé d’Allah - صلى ا لله عليه وسلم - a dit :

« Ne vous enviez pas les uns les autres, que les uns ne fassent pas monter le prix d’une marchandise sur les prix des autres sans l’intention de l’acheter [ najash ], ne vous haïssez pas, ne vous tournez pas le dos les uns des autres, que les uns ne pratiquent pas des ventes sur les ventes des autres.

Soyez des serviteurs d’Allah qui sont frères, le musulman est le frère du musulman, il ne lui fait pas d’injustice et ne lui refuse pas son soutien ni ne lui ment et ne le méprise pas. La piété est ici – désignant sa poitrine trois fois-. Il suffit à l’homme pour être mauvais de mépriser son frère musulman. Tout le musulman est interdit au musulman : son sang, ses biens et son honneur ».

(Hadîth sahîh, rapporté par Muslim, al Bayhaqî, Ahmad, al Humaydî.)

La manière de se rappeler mutuellement d'Allâh


Espacer ses rappels de peur de lasser son auditoire

Wâil, le frère de Ibn Salama, rapporte :

"Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه) nous faisait un sermon de rappel une fois par semaine. Quelqu'un lui dit : "Ô Abou 'Abdurrahman! J'aurais voulu que ton prêche fût quotidien".
Il lui dit : "Seule m'empêche de le faire ma crainte de votre lassitude. Je préfère espacer mes sermons comme le faisait avec nous le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) de peur de vous ennuyer"". (Al-Boukhâri, Mouslim)
 

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La sincérité (ou la véracité)



D'après Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه), le Prophète (رضي الله عنه) a dit :

"La sincérité mène aux œuvres de bien et les œuvres de bien mènent au Paradis. L'homme ne cesse de dire la vérité jusqu'à ce qu'on le mentionne auprès d'Allâh sous le nom de véridique. Le mensonge mène aux mauvaises actions (à la rébellion contr'Allâh) et les mauvaises actions mènent à l'Enfer. L'homme ne cesse de mentir jusqu'à ce qu'on le mentionne auprès d'Allâh sous le nom de menteur". (Al-Boukhâri, Mouslim).

Disparition de la science



D'après 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنهما), J'ai entendu l'Envoyé d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire :

"Allâh ne vous retirera pas subitement la science, mais Il vous en privera en rappelant à Lui les savants, si bien que quand il ne restera plus de savants, les ignorants seront consultés. Ceux-ci lanceront des fatwas sans se baser sur la science; aussi s'égareront-ils et égareront-ils les autres". (Muslim)

L'interdiction de donner aux musulmans le mauvais préjugé sans que ce soit nécessaire​



Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Méfiez-vous de la présomption car la présomption est le parler le plus mensonger". (Al-Boukhâri, Mouslim)

L'attente jusqu'au Jour de la Résurrection dans la tombe​



D'après Al Bara Ibn 'Azeb, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Lorsque le croyant défunt a répondu correctement aux questions des deux anges, ceux-ci lui répondent : "Tu as dit vrai !"Alors sur l'ordre d'Allah, sa tombe est élargie, des tapis du Paradis y sont étalés, une porte du Paradis est ouverte d'où lui parviennent des parfums et enfin, les bonnes oeuvres du défunt se présentent à lui sous la forme d'un bel homme qui invoque Allâh pour lui et lui annonce de bonnes choses". (Ahmad et Abou Dawoud)

Le bon comportement pour les invocations


Ne pas s'impatienter de la réponse


Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Allâh ne cesse d'exaucer les vœux de quelqu'un tant qu'il ne souhaite pas une source de péché ou la rupture des liens de la parenté, à condition qu'il ne montre pas de hâte".
On dit : "Ô Messager d'Allâh! Quand montre-t-il de la hâte?"
Il dit : "Quand il dit : "J'ai invoqué et j'ai invoqué et je ne vois venir aucune réponse", ainsi il désespère et cesse d'invoquer Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

L'histoire de l'institution du pèlerinage


Al-Qourtoubi dit :

"le pèlerinage était très connu chez les arabes. A l'avènement de l'Islam, on leur parla d'une pratique qu'ils connaissaient et leur prescrit ce qui leur était familier". (Commentaire du Coran 2/4/92)

Quant à la date de l'institution du pèlerinage en Islam, elle fait l'objet d'une divergence. Certains la font remonter à l'an VI, d'autres à l'an VII, d'autres encore à l'an IX voire à l'an X.

Ibn Al-Qayyim, quant à lui, affirme résolument que la prescription remonte soit à l'an IX ou à l'an X.

A ce propos, Ibn Al-Qayyim (rah) dit :

"Il n'y a aucune divergence à propos du fait que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) n'ait fait le pèlerinage qu'une seule fois après son immigration à Médine. C'était le pèlerinage d'adieu accompli selon tous en l'an X de l'Hégire. Aussi s'empressa t-il à accomplir le pèlerinage dès sa prescription. Celle-ci fut retardée à l'an IX ou à l'an X. Si quelqu'un formule cette objection : comment pouvez-vous prouver que la prescription du pèlerinage fut retardée à l'an IX ou à l'an X ? On lui répond : le début de la sourate "la famille d'Imran" fut révélé pendant "l'Année des Délégations", année au cours de laquelle une délégation de Nadjran se rendit auprès du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et celui-ci conclut avec elle un accord Aboutissant au paiement de la dîme. Or celle-ci ne fut établie qu'en l'an IX, marqué par l'expédition vers TAbouk et la révélation du début de la sourate susmentionnée". (Zad Al-Ma'âd)

Le devoir de restituer le dépôt à son ayant droit


Houdhayfa Ibn Al-Yamân (رضي الله عنه) a dit :

"Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) nous a dit deux sentences dont j'ai déjà vu la réalisation de l'une d'elles et dont j'attends celle de l'autre.

Il nous a dit que le respect du dépôt était descendu et ils enrichirent ainsi leur savoir à partir du Coran et de ma Tradition (sounna). Puis il nous a parlé du temps où le respect du dépôt remonterait au ciel.

Il dit :

"L'homme s'endort un moment et voilà que le respect du dépôt a été retiré de son cœur. Il n'y en restera plus qu'une trace légère. Puis il s'endort de nouveau et le respect du dépôt est retiré de son cœur. Sa trace n'y sera plus comme une boursouflure, telle une braise que tu laisses tomber sur ton pied et qui y provoque une cloque que tu vois proeminente mais qui ne contient rien de consistant (il prit en même temps un caillou qu'il laissa tomber sur son pied). Les gens en viennent à chercher quelqu'un à qui faire acte d'allégeance et voilà qu'il ne reste presque plus personne qui respecte le dépôt. Si bien qu'on finit par dire : "Il y a dans telle tribu un homme respectueux du dépôt",

jusqu'à ce qu'on dise à son sujet :

"Combien il est fort! Combien il est délicat et combien il est sage!", bien que dans son cœur il n'y ait même pas le poids d'un grain de moutarde de foi".

J'ai connu des temps où je pouvais tranquillement faire acte d'allégeance à n'importe qui de vous :

"s'il était musulman c'était sa foi qui était garante et sa loyauté et s'il était chrétien ou juif, c'était son gouverneur qui en était garant. Tandis qu'aujourd'hui je ne donnerai mon allégeance qu'à untel et untel". (Al-Boukhâri, Mouslim)
 

Soumaya

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A propos des paroles du Prophète :
"Injurier un musulman c'est faire acte d'impiété;
le combattre, c'est faire acte de perversité"



D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Le fait d'injurier un musulman tient de la perversité; celui de le combattre tient de l'incrédulité". (Muslim)


Iblis, son trône se trouve en mer

Djabir (رضي الله عنه) a dit :

"J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Certes, Iblis a installé son trône en mer et envoie ses commandos pour mettre les gens à l'épreuve ; les plus importants à ses yeux subissent l'épreuve la plus dure"". (Mouslim n° 5031, et Ahmad n°1427)



Les mérites de la sourate Al Fatiha


Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Allâh (تعالى) a dit :
"J'ai partagé la prière entre Moi et Mon serviteur en 2, et Mon serviteur aura ce qu'il demande".

Quand il dit :
{Louange à Allah, Seigneur de l'univers.},

Allâh le Très-Haut dit :
"Mon serviteur M'a loué".

Quand il dit : {Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux},

Allâh le Très-Haut dit :
"Mon serviteur a évoqué Mon éloge".

Quand il dit : {Maître du Jour de la rétribution.},

Allâh le Très-Haut dit :
"Mon serviteur M'a glorifié et M'a confié une affaire".

Quand il dit :
{C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours.},

Allâh le Très-Haut dit :
"Ceci est entre Moi et Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'il demande".

Quand il dit :
{Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.},

Allâh le Très-Haut dit : "Cela est pour Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'il demande"".
(Mouslim, Mâlik, Abou 'Awâna)


Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises



D'après Anas (رضي الله عنه), un homme vint trouver le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui dit :

"Ô Envoyé d'Allâh, j'ai commis une faute qui doit être sanctionnée, applique-moi donc la peine prescrite". L'heure de la prière étant venue, l'homme pria avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم). La prière terminée, l'homme dit : "Ô Envoyé d'Allâh, j'ai commis une faute qui doit être sanctionnée, applique-moi la peine indiquée dans le Livre d'Allâh". - "N'as-tu pas fait la prière avec nous?", demanda le Prophète. - "Si", répondit l'homme. - "Eh bien, tu as été pardonné". (Muslim)


Ce qu'Allâh le Très-Haut a préparé
au Paradis pour les croyants



Selon Abou Sa'îd (رضي الله عنه) et Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Quand les gens du Paradis entrent au Paradis, un crieur lance un appel : "Il vous appartient désormais de vivre et de ne jamais plus mourir. Il vous appartient désormais d'être en bonne santé et de ne plus tomber malades. Il vous appartient désormais d'être jeunes et de ne jamais plus vieillir. Il vous appartient désormais de jouir et de n'être jamais plus misérables"". (Mouslim)


Toute action de bienfaisance est considérée comme aumône


D'après Abou Moûsa (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :

"Tout musulman est tenu de faire l'aumône". - "Mais, objecta-t-on, et s'il ne trouve pas (d'argent) pour la faire?".

- "Qu'il travaille de ses mains, répondit le Prophète, pour gagner sa vie et faire l'aumône". - "Mais s'il ne le peut pas?".

- "Qu'il prête une main secourable à un besogneux victime d'une affliction". - "Et s'il ne le peut pas non plus?".

- "Alors qu'il préconise le bien". - "Qu'en est-il s'il ne le fait pas?". - "Qu'il s'abstienne de faire le mal, ce qui lui sera compté pour aumône".
( l'authentique de Mouslim)

La pudeur, son grand mérite et le devoir d'y exhorter les gens


Selon Ibn 'Omar (رضي الله عنهما), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) passa devant l'un des Ansàrites qui donnait à son frère une leçon de pudeur.
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit :

"Laisse-le donc car la pudeur est un produit de la foi". (Al-Boukhâri, Mouslim)
 
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