Salam aleikoum
Et parmi ses effets étonnants dans ce monde, ce qui a été rapporté du messager
d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) :
(Pendant qu’un homme se trouvait dans un désert, il entendit une voix provenant
d’un nuage qui dit : « Donne de la pluie au jardin d’untel ». Ce nuage s’écarta
et versa son eau sur un terrain, une chute d’eau prit alors toute l’eau. L’homme
suivi l’eau, et vit un homme debout dans son jardin qui détournait l’eau avec sa
pelle. Il lui dit alors :
-« O serviteur d’Allah ! Comment t’appelles-tu ? ». Il dit :
-« Untel et c’était le nom qu’il avait entendu dans le nuage ». Il lui dit :
-« O serviteur d’Allah ! Pourquoi m’interroges-tu au sujet de mon nom ? ». Il
dit :
-« J’ai entendu une voix dans le nuage d’où cette eau provient, dire : “Donne de
l’eau au jardin d’untel, et c’est ton nom ; donc, que fais-tu dans ce jardin ?
». Il dit :
-« Eh bien ! Comme tu as dit cela ; je regarde ce qui sort de ce jardin ; puis,
je donne en aumône le tiers, je mange, moi et mes enfants, le tiers, et j’y
remets le tiers)
rapporté par Mouslim.
Et l’aumône débarrasse le musulman de l’avarice, car le fait que le riche voit
son frère mourir de faim et être dans le besoin sans qu’il soit touché et
ressente l’envie de dissiper les problèmes de ses frères, ne fait pas partie de
la grandeur d’âme. Et parmi les qualités du prophète (qu'Allah prie sur lui et
le salue) : la bonté et la générosité, il donnait sans craindre la pauvreté, il
disait à Bilal son trésorier (qu'Allah soit satisfait de lui) :
(Dépense, ô Bilal, et n’est pas peur que le Possesseur du Trône diminue Ses
dons) rapporté par Al-Bazzaar et Tabaraani.
Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :
(Dépense, Allah dépensera pour toi [Il subviendra à tes besoins])
rapporté par Tabaraani, d’après Quaïs ibn Sal’î Al-Ansaari.
L’aumône ne diminue pas l’argent, mais c’est une cause pour son augmentation et
sa bénédiction, Allah subvient au besoin de celui qui donne l’aumône, le
récompense et l’aide, selon le hadith :
(L’aumône ne diminue pas l’argent,….).
Les aumônes sont la cause de l’extension de la subsistance et de l’allongement
de la vie, elles éloignent les malheurs et les maladies de celui qui donne
l’aumône et de sa famille, elles protègent contre le fait d’avoir une mauvaise
fin, selon ce qu’a rapporté Anass, le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et
le salue) a dit :
(Donnez l’aumône de grand matin car le malheur ne devance pas l’aumône)
rapporté par Al-Baïhaqui.
Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
(Soignez vos malades avec l’aumône)
rapporté par Al-Baïhaqui, d’après Al-Aswad ibn Yazid qui le rapporte
d’Abdoullah.
Selon Omar ibn 'Aouf (qu'Allah soit satisfait de lui) le messager d’Allah
(qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :
(L’aumône du musulman allonge la vie, elle empêche d’avoir une mauvaise mort, et
Allah fait partir avec elle l’orgueil et la fierté)
rapporté par Tabaraani.
Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :
(Accomplir de bonnes œuvres protège contre la mauvaise fin, les fléaux [les
épidémies] et les pertes)
rapporté par Al-Haakim, selon Anas (qu'Allah soit satisfait de lui).
Avec l’aumône, Allah aide celui qui donne l’aumône à accomplir de bonnes
actions, Il lui arrange les chemins de la droiture, et Il lui aplanit le chemin
du bonheur, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :
{Celui qui donne et craint [Allah] et déclare véridique la plus belle
récompense, Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur}.
Dépenser l’argent en donnant l’aumône et entreprendre les projets de
bienfaisance sont une solution au problème de la pauvreté dont l’Islam donne des
solutions ; et il a fait que le bien et la bienfaisance soient parmi ces
solutions. Les aumônes sont aussi le remède contre la jalousie des pauvres
envers les riches, et elles protègent la société contre les crimes comme les
cambriolages et les vengeances ; et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le
salue) a averti sa communauté contre le danger du comportement du pauvre
lorsqu’il a dit :
(Lorsque l’homme est tenu de payer une dette, il parle en mentant et il promet
sans tenir ses promesses)
rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.