Mise en garde contre Ṭarîq Ramaḍân

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عبد الواحد الصقلي

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Ceci est une lettre qui a été écrite et envoyée au savant érudit ‘Abd Al-‘Azîz Ibn ‘Abdallâh ar-Râjiḥî au sujet de Ṭarîq Ramaḍân :

Du frère Aboû Al Ḥasan ‘Abdallâh Al Baljîkî

A l’attention de l’honorable savant ‘Abd Al-‘Azîz Ibn ‘Abdallâh ar-Râjiḥî

As-Salâmou ‘alaykoum wa raḥmatoullâhi wa barakâtouh, wa ba‘d;

Je vous avais demandé un avis juridique sur un prêcheur ici en Belgique, ou plutôt en Europe, qui appel les gens à la laïcité, et à l’interruption de l’application des peines islamiques qu’il qualifie de monstrueux, etc…

Cet homme, qui se nomme Ṭarîq Ramaḍân, est très écouté et suivit et loué auprès des jeunes particulièrement, et ce que l’on peu observer, c’est que ces jeunes n’ont pas réellement de connaissance des fondements dans la religion, et ne connaissent pas le vrai sens du monothéisme, et ne connaissent pas les savants de notre époque, voir même les savants anciens….

Pour cette raison cher Cheykh, nous avons besoin d’explication dans certains sujets et de réfutations détaillées sur les paroles de ce fourbe, avec l’énonciation des preuves islamiques afin que quiconque lira cet réfutation soit inexcusable, avec l’aide d’Allâh.

Premièrement, on l’interrogea (Ṭarîq Ramaḍân) au sujet de l’apostasie, et de la peine de l’aposta, et il répondit que l’apostasie est une chose permise en islam, et légiférée, et qu’on ne blâme pas l’aposta, mais on lui demandera de respecter les musulmans. Il dit aussi que la peine de mort sur l’aposta est une erreur, car le seul juge c’est Allâh et personne ne connais les cœurs si ce n’est lui. Et il prétend que certains savants du huitième siècle l’ont précédé dans cette opinion.

Deuxièmement : Il condamne l’Arabie Saoudite, car ils empêchent la construction d’églises, et l’adoration du fils de Meryem aux chrétiens.

Troisièmement : Il dit que les peines islamiques corporelles, tel que la lapidation de l’adultérin, la mutilation de la main, sont inapplicables à notre époque, et que lorsqu’on les appliquait au temps du messager d’Allâh –qu’Allâh prie sur lui et le salue- il nous faut examiner cette époque là, et notre époque, et que ce qu’on observe alors c’est que les choses ont changé, et qu’il est impératif d’arrêter l’application de ces peines, comme l’a fait ‘Oumar Ibn Al-Khaṭṭâb sur le voleur pendant la famine.

Quatrièmement : Il dit que la laïcité ne contredit pas l’islâm, mais au contraire fait partie des fondements de l’islâm, et le fait de dire qu’ils sont en opposition est absurde. Il conseil donc aux jeunes la lecture de livres de certains philosophes mécréants, athées, et laïques, et il déclare aimer Voltaire, qui est un philosophe français de l’époque de la révolution française.

Il dit qu’il est permit de ne pas appliquer les lois d’Allâh en ce qui concerne les choses de ce bas monde car dans ce bas monde, la règle de base est l’autorisation, la permission.

Cinquièmement : Il dit que les savants salafis sont didactiques (qu’on peu apprendre d’eux) en ce qui concerne la croyance (‘Aqîda) et l’adoration (‘Ibâdât) mais pas dans ce qui concerne les affaires sociales (Mou‘âmalât).

Sixièmement : Il fût interrogé au sujet des Chiites, et de mettre en garde sur eux, et il répondit que les musulmans ont dit beaucoup de stupidités sur les chiites, mais qu’ils ne connaissent pas le vrai sens du chiisme, et que lorsqu’on lit leurs livres, on s’aperçoit qu’ils sont très intéressant et importants, et qu’il y a dedans de la science nécessaire et très profonde.

Septièmement : On lui demanda « Quelle est la loi prioritaire pour vous, la loi de la république ? Ou la loi du Coran ? » il répondit « En France, il n’y a aucun doute que la loi républicaine prime »

Qu’Allâh vous récompense par un bien.

Réponse de son éminence ‘Abd Al-‘Azîz ar-Râjiḥî.

Au nom d’Allâh Le très miséricordieux, Celui qui fait miséricorde.

Cet homme, prêcheur, nommé Ṭarîq Ramaḍân, qui appel à la laïcité, et à l’interdiction de l’application des peines qu’il qualifie de monstrueux, et qui ne condamne pas l’apostat, mais condamne l’interdiction de l’adoration du messie fils de Maryam pour les chrétiens, et l’interdiction de la construction d’églises, et qui dit que la loi républicaine prime sur le Coran :

Cet homme est un mécréant, aposta. Il a rassemblé nombre de blasphèmes :

· Il appel à la laïcité, et c’est de l’apostasie

· Il critique les peines islamiques, qu’il qualifie de monstrueux

· Il ne condamne pas l’apostasie

· Il ne condamne pas l’adoration des chrétiens envers le Messie, fils de Meryem

· Il préfère la loi républicaine au Coran.

Cet individu a commit cinq types de blasphème, et chacun d’entre eux obligent l’application de la peine de mort s’il comparait devant un tribunal islamique, conformément à la parole du prophète –qu’Allâh prie sur lui et le salue- « Quiconque change sa religion, tuez le » (Rapporté par l’Imâm al Boukhârî n°2854 (1098/3) ) et de la parole du messager d’Allah –qu’Allâh prie sur lui et le salue- de ce que nous informe de lui ‘Abdallâh Ibn Mas‘oûd qu’Allâh l’agréé : " Il est interdit de faire couler le sang du musulman qui atteste qu’il n’y a de divinité vraie qu’Allâh, et que je suis le messager d’Allâh, sauf dans un de ces trois cas : Le meurtrier qui tue injustement quelqu’un, l’adultérin marié, et celui qui se détache de sa religion et abandonne la jamâ’a » (Rapporté par al Boukhârî ( 2521/6) et Mouslim (1302/3))

L’Imâm Ibn Qoudâma qu’Allâh lui fasse miséricorde a dit :

« Le prophète qu’Allâh prie sur lui et le salue a dit « quiconque change sa religion, tuez le » et les gens de science sont unanimes quant à l’obligation de tuer l’aposta, cela est rapporté de Aboû Bakr, ‘Oumar Ibn Al-Khaṭṭâb, ‘Outhmân Ibn ‘Affân, ‘Alî Ibn Abî Ṭâlib, Mou‘âdh Ibn Jabal, Aboû Moûsâ al Ach‘ârî, ‘Abdallâh Ibn ‘Abbâs, Khâlid, et autres qu’eux, et personne n’a réfuté cela, c’est donc un consensus. » (Al-Moughnî 16/9)

Et Allâh Ta‘âlâ a dit :

( Et ceux parmi vous qui apostasient leur religion et mourront mécréants, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu: ils y demeureront éternellement. )
(Soûrate 2, Verset 217)

Le cas de cet homme est maintenant démontré, et quiconque le défend ne peut être que dans un de ces deux cas : Un ignorant, à qui il faut expliquer et démontrer le cas de cet homme. Si, après cela, la personne se persiste à défendre cet homme, après qu’il ai prit connaissance de son cas, alors c’est un aposta lui aussi.

Et si cette personne est au courant de son cas, alors c’est un aposta, car parmi les blasphèmes il y a le fait de ne pas considérer mécréant le mécréant, ou de douter de sa mécréance, ou de considérer sa voie comme étant correct, celui qui fait cela est un mécréant comme lui, comme l’ont estimé les gens de science et comme le prouve les textes claires et évidents (du Coran et de la sounnah).

Pour lire la fatwa en arabe: Cliquez ici
 
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