qui est cet homme?

macoooo

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En relatant l’histoire de Jésus, le Coran décrit la façon dont Marie, sa mère, fut approchée par un ange envoyé de Dieu, qui lui apportait une nouvelle à laquelle elle ne se serait jamais attendue : elle allait donner naissance à un fils, un messie, qui ferait partie des vertueux et des prophètes de Dieu et qui inviterait les Enfants d’Israël à suivre la voie de Dieu.

« Et quand les anges dirent : « Ô Marie! Dieu t’annonce la bonne nouvelle d’une Parole de Sa part. Son nom sera le Messie, Jésus, fils de Marie, illustre en ce monde comme dans l’au-delà et l’un des rapprochés (de Dieu). Il parlera aux gens dès le berceau. Et en son âge mûr, il sera du nombre des vertueux. » (Coran 3:45-46)

Évidemment, pour Marie, cette nouvelle était à la fois étrange et quasi impossible. Elle dit :

« Seigneur! Comment pourrais-je avoir un enfant alors qu’aucun homme ne m’a touchée? » Il dit: « Ce sera ainsi. Dieu crée ce qu’Il veut. Quand Il décrète une chose, Il dit seulement « Sois! » et elle est aussitôt. Dieu lui enseignera les Écritures et la sagesse, ainsi que la Torah et l’Évangile. » (Coran 3:47-48)

La nature de Jésus est si particulière que Dieu compare le caractère unique de Sa création à celle du premier homme et premier prophète, Adam.

« Certes, pour Dieu, Jésus est comme Adam, qu’Il créa de poussière (de la terre), puis lui dit : « Sois! » et il fut. » (Coran 3:59)
Jésus et ses miracles

Jésus devint l’un des plus grands prophètes de Dieu et fut envoyé aux Enfants d’Israël afin de confirmer les enseignements de son prédécesseur, le prophète Moïse. Sa naissance fut un miracle et, comme tous les prophètes de Dieu, il accomplit plusieurs miracles. Il aborda son peuple en lui disant :

« En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je façonne la glaise et lui fais prendre la forme d’un oiseau; puis, je souffle dedans et, par la permission de Dieu, cela devient un véritable oiseau. Je guéris l’aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts par la permission de Dieu. Et je suis à même de vous dire ce que vous venez de manger tout comme ce que vous gardez en réserve dans vos maisons. Dans tout cela, il y a certes un signe, pour vous, si vous êtes croyants. Et (je viens) vous confirmer ce qu’il y avait avant moi, dans la Torah, et je vous rends licite une partie de ce qui vous était interdit. Je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur; alors craignez Dieu et obéissez-moi. Certes, Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur; alors adorez-Le. Voilà le droit chemin. » (Coran 3:49-51)
Les disciples de Jésus

Le Coran poursuit l’histoire de Jésus en relatant divers incidents de sa vie et en parlant de ses disciples :

« Mais quand Jésus ressentit de l’incrédulité de leur part, il leur dit : « Qui seront mes alliés dans la voie de Dieu? » Les disciples dirent : « Nous serons les alliés de Dieu. Nous croyons en Dieu, et sois témoin que nous Lui sommes soumis. Seigneur! Nous croyons en ce que Tu as révélé et nous suivons celui que Tu nous as envoyé; inscris-nous donc parmi ceux qui témoignent (de la vérité). » (Coran 3:52-53)

Les disciples de Jésus lui demandèrent d’accomplir un autre miracle; une sourate du Coran porte d’ailleurs le nom de ce miracle :

« Lorsque les disciples dirent: « Ô Jésus, fils de Marie! Ton Seigneur peut-il nous faire descendre du ciel une table servie? » Il leur dit : « Craignez Dieu, si vous êtes vraiment croyants. » (Ils répondirent) : « Nous voulons en manger afin de rassurer nos cœurs, savoir que tu nous as réellement dit la vérité et en témoigner par la suite. » Jésus, fils de Marie, dit : « Ô Dieu, notre Seigneur! Fais-nous descendre, du ciel, une table servie qui soit une célébration pour le premier d’entre nous comme pour le dernier, ainsi qu’un signe de Ta part. Donne-nous notre subsistance, car Tu es le meilleur des nourriciers. » (Coran 5:112-114)

Dieu leur envoya la table servie qu’ils avaient demandée, mais non sans leur servir un avertissement :

« Je la ferai descendre pour vous. Et quiconque d’entre vous refuse de croire après cela, Je lui ferai sûrement subir un châtiment tel que nulle autre de (Mes) créatures n’en connaîtra de pareil! » (Coran 5:115)
La fin de l’histoire

L’histoire de Jésus ne se termine pas vraiment, car le Coran nous apprend que Jésus n’a jamais été tué, mais que Dieu l’a élevé vers Lui :

« Et quand Dieu dit: « Ô Jésus! Certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre; Je vais t’élever vers Moi et te débarrasser de ceux qui ne croient pas. Et, jusqu’au Jour de la Résurrection, Je rendrai ceux qui te suivent supérieurs à ceux qui ne croient pas. Puis, vous reviendrez (tous) vers Moi et Je jugerai vos différends. Quant à ceux qui ne croient pas, Je les châtierai d’un terrible châtiment, en ce monde comme dans l’au-delà; et ils ne seront point secourus. Et quant à ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres, Il leur paiera leur pleine rétribution. Dieu n’aime point les transgresseurs. » (Coran 3:55-57)

Le Coran souligne également que Jésus ne fut ni tué ni crucifié. Parlant des Enfants d’Israël, Dieu réfute leurs accusations contre Marie, de même que leurs affirmations selon lesquelles ils auraient tué Jésus :

« Et (Nous les avons également maudits) à cause de leur incroyance et de l’énorme calomnie qu’ils ont proférée à l’encontre de Marie, et parce qu’ils ont dit: « Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le messager de Dieu. » Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur est apparu ainsi. Et certes, ceux qui sont en désaccord à ce sujet sont remplis d’incertitude ; ils n’en ont aucune connaissance (certaine) et ne font que suivre des conjectures. Ils ne l’ont certainement pas tué ; mais Dieu l’a élevé vers Lui. Et Dieu est Puissant et Sage. » (Coran 4:156-158)

Le Coran confirme que Jésus fut élevé vers Dieu et le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a assuré que Jésus serait de nouveau envoyé sur terre avant le Jour du Jugement. Dans un hadith rapporté par Abou Hourayrah, le Prophète dit :

« Par Celui qui tient mon âme dans Sa main, le fils de Marie descendra bientôt parmi vous en tant que juge intègre. Il brisera toutes les croix qu’il trouvera sur son chemin, tuera les porcs et abolira la jizyah (taxe), car les richesses deviendront si abondantes que personnes n’en aura plus besoin, jusqu’à ce qu’une seule prosternation soit meilleure que le monde et tout ce qu’il contient. » (sahih al-Boukhari)

 

macoooo

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En regardant en arrière, ce qui me semble étrange aujourd’hui, ce n’est pas tant que des gens aient souhaité représenter les valeurs de Jésus, mais que d’autres personnes les aient critiqués pour cela. Ce qui paraît encore plus étrange, c’est que peu de chrétiens, de nos jours, correspondent à ce profil. c’est que les musulmans paraissent mieux représenter les valeurs de Jésus que les chrétiens eux-mêmes.



Regardons ensemble ces quelques exemples :
L’apparence extérieure

1. Jésus portait la barbe, comme la plupart des musulmans la portent aujourd’hui, mais elle est rarement de mise chez les chrétiens.

2. Jésus s’habillait de façon modeste. Si nous fermons les yeux et tentons de nous en faire une image mentale, nous imaginons des vêtements flottants allant des poignets aux chevilles – ressemblant beaucoup aux thobes d’Arabie ou aux shalwar kamis indo-pakistanais typiques des musulmans de ces régions. Nous n’imaginons pas des vêtements très révélateurs et conçus pour la séduction qui sont si omniprésents dans les cultures chrétiennes.

3. La mère de Jésus se couvrait les cheveux, et cette pratique a été suivie par les femmes chrétiennes vivant en Terre Sainte jusqu’au milieu du vingtième siècle. Cette pratique est encore respectée de nos jours chez les musulmans et les juifs orthodoxes (dont Jésus était issu), mais a totalement disparu chez les chrétiens d’aujourd’hui.
Les bonnes manières

1. Jésus se concentrait sur le salut et évitait les parures. Combien de chrétiens « vertueux » se conforment à son profil qui nous dit « ce n’est pas juste les dimanches »? Maintenant, combien de musulmans qui « prient cinq fois par jour tous les jours de l’année » s’y conforment?

2. Jésus parlait avec humilité et bonté. Il n’en rajoutait pas. Lorsqu’on pense à ses sermons, on n’imagine pas des performances théâtrales. C’était un homme simple connu pour ses belles qualités et pour toujours dire la vérité. Combien de prêcheurs et d’évangélistes suivent son exemple?

3. Jésus enseignait à ses disciples à offrir les salutations de « paix » (Luc 10:5), et donnait lui-même l’exemple : «Que la Paix soit avec vous » (Luc 24:36, Jean 20:19, Jean 20:21, Jean 20:26). Qui perpétue cette pratique de nos jours? Les chrétiens ou les musulmans? « Que la paix soit avec vous » est la traduction exacte de la salutation islamique « Assalam Alaikom ». Il est intéressant de noter que l’on retrouve cette salutation dans le judaïsme également (Genèse 4:23, Nombres 6:26, Samuel I 1:17 et Samuel I 25:6).
Les pratiques religieuses

1. Jésus était circoncis (Luc, 2:21). Mais Paul a enseigné que ce rituel n’était pas nécessaire (Romains 4:11, Galates 5:2), tandis que les musulmans croient qu’il l’est.

2. Jésus ne mangeait pas de porc, respectant en cela la loi de l’Ancien Testament (Lévitique 11:7 et Deutéronome 14:8). Les musulmans croient eux aussi que le porc est interdit. Les chrétiens, quant à eux… et bien… vous voyez ce que je veux dire.

3. Jésus ne payait ni ne recevait d’intérêts usuraires, en conformité avec l’interdiction de l’Ancien Testament à ce sujet (Exode 22:25). L’intérêt usuraire est interdit dans l’Ancien Testament et dans le Coran, comme il était interdit dans la religion de Jésus. Le système économique de la majorité des pays chrétiens actuels, toutefois, est fondé sur l’intérêt usuraire.

4. Jésus n’était pas un fornicateur et s’abstenait de relations illicites avec les femmes. Cela comprenait tout contact physique, aussi minime fut-il, avec le sexe opposé. Sauf à l’occasion de rituels religieux et aux moments où il apportait de l’aide aux nécessiteux, Jésus n’a jamais ne serait-ce que touché une autre femme à part sa mère. Les juifs orthodoxes pratiquants ont préservé cette pratique jusqu’à nos jours, se conformant ainsi à la loi de l’Ancien Testament. De la même façon, les musulmans pratiquants ne serrent pas la main du sexe opposé. Est-ce que les chrétiens de la trempe de « serrez votre voisin/voisine contre votre cœur » et « embrassez la mariée » peuvent prétendre faire de même?
Les pratiques d’adoration et de culte

1. Jésus se purifiait en se lavant avant chaque prière, perpétuant en cela la pratique des prophètes pieux l’ayant précédé (voir Exode 40:30-32 en référence à Moïse et Aaron). Et telle est, de nos jours encore, la pratique rituelle des musulmans.

2. Jésus priait en se prosternant face contre terre (Matthieu 26:39) tout comme le faisaient les autres prophètes (voir Néhémie 8:6 en référence à Esdras et au peuple, Josué 5:14 en référence à Josué, Genèse 17:3 et 25:52 en référence à Abraham, Exode 34:8 et Nombres 20:6 en référence à Moïse et Aaron). Qui prie de cette manière, de nos jours? Les chrétiens ou les musulmans?

3. Jésus jeûnait durant plus d’un mois à la fois (Matthieu 4:2 et Luc 4:2), comme le faisaient les pieux avant lui. (Exode 34:28, Rois I 19:8), et comme le font les musulmans lors du jeûne annuel du mois de Ramadan.

4. Jésus accomplissait un pèlerinage rituel, comme tous les juifs orthodoxes aspirent à le faire. Le pèlerinage des musulmans à La Mecque est bien connu et il y est fait allusion dans la bible. (Voir mon article intitulé Le premier et le dernier commandement).
Le credo et la foi

1. Jésus enseignait l’unicité de Dieu (Marc 12:29-30, Matthieu 22:37 et Luc 10:27), tel que rapporté dans le premier commandement (Exode 20:3). Il n’a jamais fait une quelconque mention de la trinité.

2. Jésus s’est lui-même présenté comme un homme et un prophète de Dieu (voir plus haut), et n’a jamais prétendu être une divinité ou le fils d’une divinité. Quelle est la foi qui se rapproche le plus des deux points précédents? La formule trinitaire ou le monothéisme absolu de l’islam?

En résumé, les musulmans semblent être les « fous de Jésus » des temps modernes, si par cette expression on fait allusion à ceux qui vivent selon la loi de Dieu et suivent l’exemple de Jésus.

Carmichael note : « Pendant toute la génération qui a suivi la mort de Jésus, ses disciples furent des juifs pieux et fiers de l’être, qui ont attiré vers eux des membres de la classe religieuse professionnelle et qui n’ont pas dévié de l’application des lois, même des plus cérémoniales et des plus exigeantes d’entre elles. »[2]

On se demande ce qui s’est passé entre les pratiques de la première génération des disciples de Jésus et les chrétiens des temps modernes. On doit aussi respecter le fait que les musulmans sont de meilleurs exemples des enseignements de Jésus que les chrétiens. De plus, on doit se rappeler que l’Ancien Testament a prédit l’avènement de trois prophètes. Jean Le Baptiste et Jésus ont été les numéros un et deux, et Jésus lui-même a prédit la venue du troisième et dernier. Ainsi l’Ancien Testament et le Nouveau Testament parlent tous deux d’un dernier prophète et nous serions vraiment dans l’erreur si nous ne considérions pas que Mohammed a été ce dernier prophète et que la dernière révélation a été celle de l’islam.
 

macoooo

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1. La Bible affirme que Dieu n’est pas un homme

La Bible dit :

Nombres 23:19 « Dieu n’est pas homme… »

Osée 11:9 « ...Moi, je suis Dieu, je ne suis pas un homme... »

À plusieurs reprises, dans la Bible, on parle de Jésus en tant qu’homme :

Jean 8:40 « …vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité… »

Actes 2:22 « Vous le savez tous: Jésus de Nazareth, cet homme dont Dieu vous a montré qu’il l’approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires… »

Actes 17:31 « Il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela. »
1. Timothée 2:5 « …un homme: Jésus-Christ. »

Dieu n’est pas un homme, mais Jésus (que la paix soit sur lui) était un homme. Par conséquent, Jésus n’était pas Dieu.
2. La Bible affirme que Dieu n’est pas le fils de l’homme

Nombres 23:19 « Dieu n’est point homme pour mentir, ni fils d’homme pour se repentir. »

La Bible fait souvent référence à Jésus en tant que « fils de l’homme » :

Matthieu 12:40 « …ainsi le Fils de l’homme… »

Matthieu 16:27 « Le Fils de l’homme viendra dans la gloire … »

Matthieu 16:28 « …avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir en son règne. »

Marc 2:10 « …afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a… »

Jean 5:27 « Et parce qu’il est le *Fils de l’homme… »

Dans les Écritures hébraïques, l’expression « fils de l’homme » est aussi utilisée à plusieurs reprises en référence à différentes personnes (Job 25:6; Psaumes 80:17; 144:3; Ézékiel 2:1; 2:3; 2:6; 2:8; 3:1; 3:3; 3:4; 3:10; 3:17; 3:25).

Évidemment, Dieu ne se serait pas contredit en affirmant, d’un côté, qu’Il n’est pas le fils d’un homme et, d’un autre côté, qu’Il est le « fils de l’homme ». Dieu n’est jamais l’auteur de contradictions. Il faut donc comprendre que des personnes, incluant Jésus, sont appelées « fils de l’homme » justement pour les distinguer de Dieu, qui n’est pas le fils d’un homme (selon ce qu’affirme la Bible elle-même).
3. La Bible affirme que Jésus a nié être Dieu

Luc 18:19 « Alors un notable lui demanda: « Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle? » « Pourquoi m’appelles-tu bon? lui répondit Jésus. Personne n’est bon, sinon Dieu seul. »

Matthieu 19:17 Et il ajouta : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. »

Jésus n’a jamais enseigné aux gens qu’il était Dieu. S’il avait dit cela, il aurait alors loué l’homme qui l’interrogeait. Mais il lui a plutôt reproché les termes qu’il avait utilisé, niant être bon et, ce faisant – et dans le contexte – niant être Dieu.
4. La Bible affirme que Dieu est plus grand que Jésus

Jean 14:28 « …mon Père est plus grand que moi. »

Jean 10:29 « Mon Père (…) est plus grand que tous. »

Jésus ne peut être Dieu si Dieu est plus grand que lui. La croyance chrétienne selon laquelle le Père et le Fils seraient sur un même pied d’égalité est clairement contredite par les paroles mêmes de Jésus.
5. Jésus n’a jamais demandé à ses disciples de l’adorer ou d’adorer le Saint-Esprit; il ne leur a demandé que d’adorer Dieu, et Dieu seul

Luc 11:2 « Quand vous priez, dites: Notre Père.... »

Jean 16:23 « …vous ne me poserez plus aucune question. Oui, vraiment, je vous l’assure: tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera. »

Jean 4:23 « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. »

Si Jésus était Dieu, il aurait demandé à être lui-même adoré. Mais il ne l’a pas fait, et il a demandé aux gens d’adorer Dieu. Par conséquent, Jésus n’était pas Dieu.
6. La Bible affirme que Jésus reconnaissait, priait et adorait le seul véritable Dieu

Jésus priait Dieu en utilisant les paroles suivantes :

Jean 17:3 « Or, la vie éternelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé: Jésus-Christ. »

Jésus priait Dieu toute la nuit :

Luc 6:12 « …il passa toute la nuit à prier Dieu. »

…parce que :

Matthieu 20
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« Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir… »

Comment Jésus priait-il?

Matthieu 26:39 « …il se jeta le visage contre terre, priant et disant: Mon Père… »

Même Paul a dit :

Hébreux 5:7 « Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu. »

Qui Jésus priait-il donc lorsqu’il tombait prosterné et poussait de grands cris, le visage en larmes? Se priait-il lui-même? Se suppliait-il lui-même de se sauver de la mort? Aucune personne, saine d’esprit ou même dérangée, n’adresse ses prières à elle-même! Jésus ne pouvait donc adresser ses prières qu’au seul véritable Dieu, à Celui qui l’avait envoyé et dont il était le serviteur. Peut-il y avoir une preuve plus claire que Jésus n’était pas Dieu?

Le Coran confirme que Jésus appelait les gens à n’adorer que Dieu exclusivement :

« Certes, Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur; alors adorez-Le. Voilà le droit chemin. » (Coran 3:51)
 

macoooo

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Fils de Dieu, fils de David ou fils de l’Homme? Jésus est appelé « fils de David » quatorze fois dans le Nouveau Testament, entre autres dans Matthieu 1:1. L’évangile selon Luc mentionne 41 générations entre Jésus et David, tandis que Matthieu en mentionne 26. Comme Jésus n’est qu’un lointain descendant, on ne peut donc l’appeler « fils de David » que de façon métaphorique. Mais comment sommes-nous censés comprendre le titre de « fils de Dieu »?

Le « trilemme », une approche fréquemment utilisée par les missionnaires chrétiens, propose que « Jésus était soit un lunatique, soit un menteur, ou alors fils de Dieu, comme il l’affirmait ». Pour le bien fondé de l’argument, admettons que Jésus n’était ni un lunatique ni un menteur. Admettons également qu’il était exactement ce qu’il affirmait être. Mais qu’était-ce, au juste? Jésus s’est lui-même appelé « fils de l’Homme » de façon régulière, en insistant parfois sur ce terme; mais où s’est-il attribué le nom de « fils de Dieu »?

Faisons marche arrière une minute. Quel sens doit-on donner, tout d’abord, à l’expression « fils de Dieu »? Aucune secte chrétienne ne serait prête à affirmer que Dieu a pris épouse et qu’Il a eu un enfant. De plus, laisser sous-entendre que Dieu se serait accouplé avec un des éléments de Sa création dépasse tellement les limites de la tolérance religieuse que cela équivaut à dégringoler la pente escarpée du blasphème.

Les principes de la doctrine chrétienne ne nous offrent aucune explication acceptable à ce sujet et la seule façon qu’ils aient trouvée de clore le débat est en faisant allusion, une fois de plus, au grand mystère de la foi. Mais les musulmans leur rappellent alors la question posée par Dieu Lui-même, dans le Coran :

« … comment aurait-Il un enfant alors qu’Il n’a pas de compagne ? » (Coran 6:101)

… et certains leur répondent : « Mais Dieu est capable de tout! ». La position islamique, cependant, est que Dieu ne fait rien que l’on pourrait juger inconvenable et qu’Il ne fait que des choses qui siéent à Sa majesté. Du point de vue islamique, le caractère de Dieu fait partie de la totalité de Son Être et il est en harmonie avec Sa majesté.

Alors encore une fois, quel sens doit-on donner à l’expression « fils de Dieu »? Et d’abord, si Jésus avait un droit exclusif au titre, pourquoi trouve-t-on dans la Bible des versets tels que : « Car Je suis un père pour Israël, et Éphraïm est Mon premier-né. » (Jérémie 31:9) et « Ainsi parle l'Éternel : « Israël est Mon fils, Mon premier-né. » (Exode 4:22) Dans le contexte de Romains 8:14, qui dit : «… car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu », plusieurs érudits concluent que « fils de Dieu » est une expression métaphorique et que, comme christos, elle ne sous-entend pas une exclusivité. Après tout, le Oxford Dictionary of the Jewish Religion confirme qu’en langue juive, l’expression « fils de Dieu » est clairement utilisée de façon métaphorique. Quant à lui, le Hasting’s Bible Dictionary, au sujet de la citation suivante : « L’expression « fils de Dieu », que l’on retrouve de façon occasionnelle dans la littérature juive, biblique et post-biblique, ne signifie en aucun cas la descente physique, [sur terre], de Dieu Lui-même » commente comme suit :

En langue sémitique, « fils de Dieu » est utilisé au sens large pour indiquer une relation morale plutôt que physique ou métaphysique. Ainsi, les « fils de Bélial » (Juges 19:22, etc) sont des hommes mauvais et non pas des descendants de Bélial. Alors un « fils de Dieu » est un homme, ou même un peuple, qui reflète le caractère de Dieu. Il n’existe pratiquement aucune preuve voulant que l’expression ait été utilisée dans les cercles juifs du Messie, et son utilisation dans un sens allant au-delà de la relation morale aurait été contraire au monothéisme juif.[1]

Quoi qu’il en soit, la liste des candidats au titre de « fils de Dieu » commence avec Adam, si l’on se fie à Luc 3:38 : « …Adam, qui était lui-même fils de Dieu… »

Ceux qui réfutent cela en citant Matthieu 3:17 (« En même temps, une voix venant du ciel fit entendre ces paroles: « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute Ma joie. ») oublient que la Bible accorde à plusieurs personnes le titre de « fils de Dieu », dont Israël et Adam. II Samuel 7:13-14 et I Chroniques 22:10 vont tous deux comme suit : « C'est lui qui construira un temple en Mon honneur et Je maintiendrai à toujours son trône royal. Je serai pour lui un père, et il sera pour Moi un fils. »

Des nations entières sont appelées « fils » ou « enfants » de Dieu. Par exemple :

Genèse 6:2 – « les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles… »

Genèse 6:4 – « À cette époque-là, il y avait des géants sur la terre, et aussi après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes… »

Deutéronome 14:1 – « Vous êtes les enfants de l'Eternel votre Dieu. »

Job 1:6 – « Or, un jour, les fils de Dieu se rendirent au conseil de l'Éternel… »

Job 2:1 – « Un autre jour, où les fils de Dieu se rendirent au conseil de l'Éternel… »

Job 38:7 – « … quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? »

Philippiens 2:15 – « …pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. »

1 Jean 3:1-2 – « Voyez combien le Père nous a aimés pour que nous puissions être appelés enfants de Dieu! (…) Mes chers amis, dès à présent nous sommes enfants de Dieu. »

Dans Matthieu 5:9, Jésus dit : « Heureux ceux qui répandent autour d'eux la paix, car Dieu les reconnaîtra pour ses fils. » Plus loin, dans Matthieu 5:45, Jésus explique à ses disciples la façon d’acquérir de nobles qualités et ajoute : « Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste. » Notez qu’il ne dit pas mon Père (de façon exclusive), mais votre Père…

 

macoooo

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Il y a plusieurs versets-clés que les chrétiens utilisent pour tenter de prouver l’origine biblique de la trinité. Mais après une analyse sérieuse de ces versets, on se rend compte qu’ils ne constituent nullement une preuve de l’existence de la trinité mais plutôt du caractère monothéiste du message transmis par Dieu. Un des passages de la Bible les plus fréquemment cités est Ésaïe 9:6-7, passage à partir duquel les chrétiens concluent que le Messie est en fait Dieu incarné. Ce passage se lit comme suit :
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule. On l'appellera Admirable Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Il étendra sans fin la souveraineté et donnera la paix, qui durera toujours, au trône de David et à son royaume. Sa royauté sera solidement fondée sur le droit et sur la justice, dès à présent et pour l'éternité. Voilà ce que fera le zèle du Seigneur des armées. »
Il est clair que le verset Ésaïe 9:6 a été mal interprété dès le départ parce que nulle part ailleurs, dans la Bible, Jésus n’est appelé le « Père éternel ». Puisque la doctrine trinitaire enseigne aux chrétiens qu’ils ne doivent « ni confondre les personnes ni diviser la substance » (credo athanasien), comment les trinitaires peuvent-ils concevoir Jésus comme le « Père éternel »? Considérons également quelques autres faits avec impartialité.
Premièrement, tous les verbes hébreux, dans Ésaïe 9:6, sont conjugués au passé. Par exemple, « On l'appellera » correspond à l’hébreu « vayikra shemo » qui, traduit correctement, signifie « on l’appelait ». Le mot vayikra est le premier mot qui apparaît au début du Lévitique (1:1), où il est correctement traduit au passé. De plus, le même mot se retrouve aussi dans Genèse 4:26, également traduit au passé. Seul dans Ésaïe 9:6-7 trouve-t-on ce verbe traduit au futur!
Remarquez qu’il est écrit : « Car un enfant nous EST né ».

Il s’agit d’un événement qui vient de se produire et non d’une chose qui va se produire dans le futur. Ésaïe ne fait pas une prophétie, ici, mais relate une histoire, un fait qui s’est produit. Si l’événement avait été situé dans le futur, il aurait dit « un enfant nous naîtra », mais ce n’est PAS ce que dit le verset. Dans la traduction de ce verset, on écrit avec une majuscule les différents noms qu’on lui donne comme s’il s’agissait d’une véritable prophétie énumérant les noms du fils divin.

Deuxièmement, le mot « est » (du verbe être) est généralement omis en hébreu, car il est toujours sous-entendu. Par exemple, les mots « hakelev » (le chien) et « gadol » (gros), lorsqu’unis dans une phrase - hakelev gadol – signifient « le chien EST gros », même si aucun mot hébreu, dans cette phrase, ne représente le mot « est ». Alors une traduction plus juste d’un des noms que l’on attribue à l’enfant dans le verset d’Ésaïe serait « un Admirable Conseiller est le Dieu puissant, le Père éternel… ». Ce nom est en fait une description de Dieu et non d’une personne qui porterait ce nom. Le nom Ésaïe lui-même signifie « Dieu est le salut », mais personne ne va croire que ce prophète était lui-même Dieu incarné !
Troisièmement, « Dieu puissant » est une mauvaise traduction selon certains spécialistes de la Bible. Bien que le français fasse une distinction claire entre les mots « Dieu » et « dieu », l’hébreu, qui ne contient que des lettres majuscules, ne peut faire une telle distinction. Le mot hébreu « Dieu » a une portée beaucoup plus large que le même mot en français. Certains ont suggéré qu’une meilleure traduction, en français, aurait été « puissant héros » ou « héros divin ».

Quatrièmement, selon le Nouveau Testament, on n’a jamais attribué à Jésus aucun de ces noms de son vivant.
Cinquièmement, si Ésaïe 9:6 fait réellement référence à Jésus, alors Jésus est le Père! Mais cela va clairement à l’encontre de la doctrine trinitaire.
Sixièmement, le fait que le Nouveau Testament ne cite pas ce passage d’Ésaïe démontre que même ses auteurs n’ont pas jugé qu’il faisait référence à Jésus…
Septièmement, le passage fait référence aux merveilles accomplies par le Seigneur pour Ézéchias, 13e roi de Juda. Les versets précédant Ésaïe 9 parlent d’un grand triomphe militaire d’Israël sur ses ennemis. Au moment où Ésaïe aurait écrit ce passage, Dieu venait de libérer le roi Ézéchias et Jérusalem d’un siège imposé par les Assyriens sous le général Sennachérib. On raconte que cette libération fut accomplie de façon spectaculaire : un ange aurait plongé sur le camp assyrien et tué 185 000 soldats durant leur sommeil. Lorsque Sennachérib se réveilla et trouva son armée décimée, il s’enfuit avec quelques soldats ayant échappé au massacre, et des années plus tard, il fut assassiné par ses propres fils (Ésaïe 37:36-38).
Les chapitres 36 et 37 d’Ésaïe relatent comment Ézéchias tint tête à la puissante armée de Sennachérib et rapportent les paroles blasphématoires que ce dernier prononça contre Dieu. Alors que tout semblait perdu, Ézéchias garda espoir en son Seigneur et voilà pourquoi il fut rétribué par cette victoire miraculeuse. Il est intéressant de noter que la déclaration « Voilà ce que fera le zèle du Seigneur des armées », à la fin d’Ésaïe 9:7, se trouve également à deux autres
endroits dans la Bible : Ésaïe 37:32 et 2 Rois 19:31. Ces deux passages font également référence à la libération miraculeuse d’Ézéchias par Dieu. Ainsi, à la lumière de ce que l’on sait maintenant, Ésaïe relate comment Dieu a secouru Jérusalem lorsqu’elle était assiégée par les Assyriens. De plus, dans les commentaires orthodoxes juifs de la Bible (Soncino), on affirme que ce chapitre a trait à la chute de l’Assyrie et à l’annonciation de la naissance d’Ézéchias, fils d’Ahaz.

 

macoooo

Junior Member
De tous les mystères chrétiens, nul n’occupe un rang aussi élevé que le concept de la crucifixion de Jésus et de son sacrifice expiatoire. En fait, les chrétiens font entièrement reposer leur salut sur cette seule et unique doctrine. Et si cela a vraiment eu lieu, ne devrions-nous pas tous faire comme eux?

Enfin… si cela a vraiment eu lieu.

Maintenant, je ne sais pas pour vous, mais le concept de Jésus ayant expié les péchés de l’humanité m’apparaît fort intéressant. Ne le devrait-il pas? Si nous arrivons à croire qu’une autre personne a expié tous nos péchés et que nous pouvons aller au Paradis uniquement en y croyant, ne devrions-nous pas tous, immédiatement, conclure ce marché?

Si cela a vraiment eu lieu… évidemment.

Alors voyons cela de plus près. On nous dit que Jésus fut crucifié. Mais là encore, on nous dit beaucoup de choses qui s’avèrent fausses ou douteuses, par la suite; alors vérifions ce fait, juste pour nous rassurer.

Commençons par interroger les témoins. Interrogeons les auteurs des évangiles.

Oups! Il y a un problème : nous ne savons pas qui sont ces auteurs. Voilà un mystère chrétien beaucoup moins populaire (beauuuucoup moins populaire) : les auteurs des quatre évangiles du Nouveau Testament sont en réalité anonymes.[1] Personne ne sait qui les a écrits. Graham Stanton nous dit : « Contrairement à la plupart des écrits gréco-romains, les évangiles sont anonymes. Les titres portant le nom d’un auteur (« L’évangile selon…) n’ont jamais fait partie des manuscrits originaux; ils ne furent ajoutés qu’au début du deuxième siècle. »[2]

Ajoutés au deuxième siècle? Par qui? Croyez-le ou non, par des gens qui sont eux aussi anonymes.

Mais oublions tout cela. Après tout, les évangiles font partie de la Bible, alors nous devons les respecter comme écritures, n’est-ce pas?

N’est-ce pas?

Eh bien, peut-être pas. Car il se trouve que The Interpreter’s Dictionary of Bible (dictionnaire d’interprétation de la Bible) affirme : « Nous pouvons affirmer à coup sûr qu’il n’y a pas une seule phrase, dans le Nouveau Testament, pour laquelle la tradition manuscrite est totalement identique. »[3] Ajoutez à cela les paroles maintenant célèbres de Bart D. Ehrman : « Il est probablement plus simple de présenter le problème en termes comparatifs : il y a plus de différences entre nos manuscrits qu’il n’y a de mots dans le Nouveau Testament. »[4]

Imaginez! D’un côté, nous avons Matthieu, Marc, Luc et Jean qui nous disent… oh, excusez-moi : je voulais dire que nous avons anonyme, anonyme, anonyme et anonyme qui nous disent… euh, quoi? Que nous disent-ils? Qu’ils n’arrivent même pas à s’entendre sur ce que Jésus portait, buvait, disait ou faisait? Après tout, Matthieu 27:28 nous dit que les soldats romains vêtirent Jésus d’une robe écarlate. Mais Jean 19:2 nous dit qu’elle était pourpre. Matthieu 27:34 dit que les Romains donnèrent à Jésus du vin mêlé de fiel, mais selon Marc 15:23, il était plutôt mêlé de myrrhe. Marc 15:25 nous dit que Jésus fut crucifié avant la troisième heure, mais 19:14-15 affirme que c’était vers la sixième heure. Luc 23:46 dit que les dernières paroles de Jésus furent : « Père, je remets mon esprit entre Tes mains », mais selon Jean 19:30, Jésus aurait plutôt dit : « Tout est accompli. »

Mais attendez un instant. Il me semble que les fidèles disciples de Jésus auraient été pendus à ses lèvres et bu ses paroles. Pourtant, Marc 14:50 nous apprend que tous ses disciples abandonnèrent Jésus dans le jardin de Gethsémané. Mais il semble que certaines personnes – probablement pas des disciples, mais des personnes anonymes, il va de soi – ne ratèrent aucune de ses paroles, mais entendirent chacune… des paroles différentes.

Croyez-le ou non, après cette scène, les évangiles se contredisent de plus en plus.

Après la prétendue résurrection, il devient presque impossible de trouver une quelconque information sur laquelle les quatre évangiles concordent. Par exemple :

Qui se rendit au tombeau?

Matthieu : « Marie-Madeleine et l’autre Marie. »

Marc : « Marie-Madeleine, Marie, la mère de Jacques, et Salomé. »

Luc : « Les femmes qui étaient venues avec lui de Galilée » et « quelques autres femmes. »

Jean : « Marie-Madeleine »



Pourquoi allèrent-elles au tombeau?

Matthieu : « Pour voir le tombeau. »

Marc : Elles « achetèrent des huiles aromatiques pour embaumer le corps de Jésus. »

Luc : Elles « apportèrent des huiles aromatiques. »

Jean : ne donne aucune raison.



Y eut-il un tremblement de terre? (Quelque chose que nulle personne, à proximité, n’aurait pu rater ni oublier par la suite.)

Matthieu : oui

Marc : aucune mention

Luc : aucune mention

Jean : aucune mention



Un ange est-il descendu? (Allons, tout de même : un ange! Pouvons-nous croire un instant que trois d’entre eux aient raté cet événement?)

Matthieu : oui

Marc : aucune mention

Luc : aucune mention

Jean : aucune mention



Qui poussa la pierre?

Matthieu : L’ange (celui que les trois autres anonymes n’ont pas vu...).

Marc : aucune mention

Luc : aucune mention

Jean : aucune mention



Qui se trouvait au tombeau?

Matthieu : « un ange »

Marc : « un jeune homme »

Luc : « deux hommes »

Jean : « deux anges »



Où se tenaient-ils?

Matthieu : L’ange était assis sur la pierre, à l’extérieur du tombeau.

Marc : Le jeune homme était dans le tombeau, « assis du côté droit ».

Luc : Les deux hommes étaient à l’intérieur du tombeau, debout.

Jean : Les deux anges étaient « assis, l’un à la tête et l’autre au pied de l’endroit où le corps de Jésus avait reposé ».



Qui vit Jésus en premier et où?

Matthieu : Marie-Madeleine et « l’autre Marie », sur la route qu’elles empruntaient pour aller retrouver les disciples.

Marc : Marie-Madeleine seulement et il ne mentionne pas où.

Luc : Deux des disciples, en route vers « un village appelé Emmaüs, à environ sept milles de Jérusalem. »

Jean : Marie-Madeleine, à l’extérieur du tombeau.



Alors où va-t-on avec tout ça? On ne peut que se demander si c’est là l’idée des Écritures que se font certaines personnes?


 

macoooo

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Le côté fonctionnel et pratique de la Loi islamique m’a vraiment impressionné, à l’époque, moi qui était issu, je le répète, d’un milieu chrétien. Le fait qu’on trouve, en islam, des enseignements détaillés dont l’objectif visé est facile à atteindre, qui sont faciles à mettre en pratique et qui sont en harmonie avec la nature humaine est vraiment une grande bénédiction. L’absence de tels enseignements est un des plus grands problèmes du christianisme. Par exemple, relativement à la cohésion sociale et aux interactions entre les gens, les plus grands enseignements que l’on puisse trouver dans le Nouveau Testament sont ceux auxquels on réfère en tant que « paroles dures de Jésus » :

« Vous avez appris qu'il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Vous avez appris qu'il a été dit : tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5:38-48)

Les érudits chrétiens sont eux-mêmes perplexes. Comment appliquer de tels enseignements? Un seul exemple d’une discussion relative à ces paroles suffira à démontrer à quel point ces enseignements peuvent être déroutants pour ceux qui y croient fermement :

« [Pour interpréter ces paroles], le modèle proposé par Joachim Jeremias est simple, représentatif et d’influence continue. Selon ce modèle, ce sermon est habituellement perçu de l’une des trois façons suivantes : (1) comme un code perfectionniste, parfaitement en accord avec le légalisme du judaïsme rabbinique; (2) comme un idéal impossible à atteindre destiné à pousser le croyant d’abord vers le désespoir, puis à placer sa confiance en la miséricorde de Dieu; (3) comme un système moral provisoire qui était d’abord destiné à une période déterminée et qui est maintenant dépassé. Jeremias ajoute une quatrième thèse personnelle : ce sermon est une représentation de la vie naissante dans le royaume de Dieu, qui présuppose, pour la rendre possible, l’expérience de la conversion. Des schématisations plus complexes et détaillées ont été suggérées, mais la majorité des grands commentateurs offrent des explications qui rejoignent celles proposées par Jeremias. »[1]

En islam, il n’y a pas de tels dilemmes. Les enseignements sont faciles à appliquer, flexibles, pratiques et parfaitement adaptés à la vie quotidienne, même pour un musulman nouvellement converti et vivant dans un milieu non-musulman, comme moi, à l’époque. Le célèbre auteur James A. Michener a aussi remarqué et apprécié cet aspect de l’islam. Dans un de ses premiers écrits sur l’islam, Islam – the Misunderstood Religion (l’islam, la religion incomprise), que j’ai lu, il écrit :

« Le Coran est remarquablement réaliste et pratique là où il aborde les choses de la vie. Dans un verset mémorable, il ordonne : « Lorsque vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la par écrit. (…) Et appelez comme témoins deux hommes parmi vous. » C’est cette combinaison de dévouement à un seul Dieu et d’enseignements pratiques qui fait du Coran un livre unique. »[2]

 

macoooo

Junior Member
Dans le Coran, Jésus occupe une des positions les plus élevées parmi les prophètes. Contrairement aux autres prophètes qui ont accompli des miracles, Jésus était lui-même un miracle pour être né d’une mère vierge. C’est ainsi que Dieu les décrit, lui et sa mère :

« … et Nous fîmes d’elle [Marie], ainsi que de son fils [Jésus], un signe pour (toute) l’humanité. » (Coran 21:91)

Néanmoins, dans le Coran, on dit de Jésus qu’il a accompli de nombreux miracles qui lui étaient uniques. Dieu dit :

« Et Nous avons donné des preuves claires à Jésus, fils de Marie… » (Coran 2:87)

Ce qui suit est une brève description des miracles accomplis par Jésus qui sont mentionnés dans le Coran.
1. Une table pleine de nourriture

Dans la cinquième sourate du Coran intitulée « la table servie », nom qu’elle tient du miracle accompli par Jésus, Dieu raconte comment les disciples de Jésus l’ont prié de Lui demander de leur faire descendre une table servie, garnie de nourriture, et d’en faire un jour de commémoration dans le futur.

« Lorsque les disciples dirent: « Ô Jésus, fils de Marie! Ton Seigneur peut-il nous faire descendre du ciel une table servie? » Il leur dit : « Craignez Dieu, si vous êtes vraiment croyants. » (Ils répondirent) : « Nous voulons en manger afin de rassurer nos cœurs, savoir que tu nous as réellement dit la vérité et en témoigner par la suite. » Jésus, fils de Marie, dit : « Ô Dieu, notre Seigneur! Fais-nous descendre, du ciel, une table servie qui soit une célébration pour le premier d’entre nous comme pour le dernier, ainsi qu’un signe de Ta part. Donne-nous notre subsistance, car Tu es le meilleur des nourriciers. » (Coran 5:112-114)

Il est fort probable que cette occasion est ce à quoi les chrétiens réfèrent en tant que « cène »,[1] c’est-à-dire le dernier souper que prit Jésus avec ses apôtres. L’eucharistie a toujours été au centre de l’adoration chrétienne. L’encyclopédie Britannica écrit :

« L’eucharistie est un sacrement chrétien qui commémore l’action posée par Jésus lors de son dernier souper avec ses disciples. (…) Les lettres de Paul et les actes des apôtres indiquent clairement que dans les premiers temps du christianisme, les chrétiens croyaient que cette institution incluait un mandat de perpétuer cette célébration. (…) L’eucharistie est un rite fondamental de l’adoration chrétienne. »[2] (traduction libre)
2. Il a parlé aux gens dès le berceau

Un des miracles mentionnés dans le Coran (mais non dans la Bible) est le fait que Jésus ait parlé aux gens alors qu’il était encore au berceau, afin de protéger sa mère, Marie, des accusations que les gens étaient susceptibles de porter contre elle pour avoir eu un enfant alors qu’elle n’était pas mariée. Lorsque, après la naissance de Jésus, les gens s’approchèrent d’elle stupéfaits, Marie montra Jésus du doigt et il parla miraculeusement, tel que Dieu l’avait promis à Marie lorsqu’Il lui avait annoncé qu’elle aurait un enfant.

« Il parlera aux gens dès le berceau. Et en son âge mûr, et il sera du nombre des vertueux. » (Coran 3:46)

Jésus dit aux gens :

« Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m’a donné le Livre et m’a fait prophète; Il a fait de moi une source de bénédiction où que je sois, et Il m’a enjoint la prière et la zakat tant que je vivrai. Il m’a rendu dévoué envers ma mère et Il ne m’a fait ni insolent ni misérable. Que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité! » (Coran 19:30-33)
3. … et cela devient un véritable oiseau

Dans le Coran, Dieu mentionne un miracle accompli par nul autre à part Jésus, avec Sa permission. C’est un miracle qui s’apparente à la façon dont Dieu Lui-même a créé Adam. Dieu rapporte les paroles de Jésus :

« Pour vous, je façonne la glaise et lui fais prendre la forme d’un oiseau; puis, je souffle dedans et, par la permission de Dieu, cela devient un véritable oiseau. » (Coran 3:49)

Ce miracle n’est pas mentionné dans le Nouveau Testament, mais il en est fait mention dans l’Évangile de l’enfance de Jésus, selon Thomas (deuxième verset), livre non-canonique. « Ce petit enfant Jésus, âgé de cinq ans, jouait, après un orage, au bord d'une rivière. (…) Ensuite, ayant pris de la terre glaise, il pétrit douze petits moineaux. Mais Jésus frappa dans ses mains et cria aux moineaux " Partez ! " Les oisillons déployèrent leurs ailes et s'envolèrent en pépiant. »
4. ll guérit l’aveugle et le lépreux

Comme il est mentionné dans le Nouveau Testament [3], le Coran mentionne également que Jésus guérissait l’aveugle et le lépreux.

« Je guéris l’aveugle-né et le lépreux… » (Coran 3:49)

À l’époque de Jésus, les juifs étaient relativement avancés dans les sciences médicales et ils en étaient très fiers. C’est pour cela que Dieu a donné à Jésus la possibilité d’accomplir des miracles de cette nature, pour que les juifs comprennent qu’aucune force de la nature ne pouvait arriver à tels résultats.
5. Il ressuscite les morts

« … et je ressuscite les morts par la permission de Dieu. » (Coran 3:49)

La résurrection, comme la création de l’oiseau, était un miracle incomparable, un miracle qui aurait dû convaincre les juifs de croire en la mission prophétique de Jésus et de ne plus en douter. Dans le Nouveau Testament, on mentionne trois personnes que Jésus aurait ressuscitées par la permission de Dieu : la fille de Jaïrus (Mathieu 9:18, 23; Marc 5:22, 35; Luc 8:40, 49), le fils de la veuve, à Naïn (Luc 7:11) et Lazare (Jean 11:43)
6. Les provisions d’aujourd’hui et de demain

Dieu avait donné à Jésus la possibilité de savoir ce que les gens venaient tout juste de manger et ce qu’ils avaient en réserve pour les jours à venir. Dieu dit :

« Et je suis à même de vous dire ce que vous venez de manger tout comme ce que vous gardez en réserve dans vos maisons. Dans tout cela, il y a certes un signe, pour vous, si vous êtes croyants. » (Coran 3:49)
Une manifestation de la vérité

Comme d’autres prophètes, Jésus a accompli des miracles afin de convaincre les sceptiques du caractère véridique de sa mission et non pas pour leur faire croire qu’il possédait une quelconque divinité. Le Coran dit :

« Dans tout cela, il y a certes un signe, pour vous, si vous êtes croyants. » (Coran 3:49)

Ces miracles ont été accomplis uniquement par la permission de Dieu; s’Il n’avait pas souhaité leur réalisation, ils ne se seraient jamais réalisés. Dieu le mentionne de façon explicite dans le Coran, précisant que ces miracles se sont produits…

« … par la permission de Dieu. » (Coran 3:49; 5:10)

Bien que les musulmans ne puissent le confirmer, la Bible, à travers certaines narrations, affirme que Jésus a parfois échoué à accomplir des miracles. Une fois, alors qu’il souhaitait guérir un aveugle, il échoua à sa première tentative et dû essayer de nouveau (Marc 8:22-26). Une autre fois, « Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il imposa les mains à quelques malades et les guérit. » (Marc 6:5)

Il demeure qu’en réalité, ce n’est pas par sa seule volonté que Jésus a accompli des miracles. Ils ne se sont réalisés que par la volonté de Dieu Tout-Puissant – un fait qui est aussi mentionné clairement dans la Bible :

« … cet homme dont Dieu vous a montré qu'il l'approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires. » (Actes 2:22)


 

macoooo

Junior Member
Les chrétiens croient que Jésus est vivant en ce moment même et de nombreuses dénominations croient qu’il est non seulement vivant, mais qu’il demeure très actif. Ils croient également qu’il a déjà été ressuscité et qu’il ne mourra plus jamais. Les musulmans croient également que Jésus est toujours vivant, mais contrairement aux chrétiens, ils croient qu’il n’a jamais goûté à la mort et qu’il ne mourra qu’après son retour sur terre. Selon le Coran, les juifs affirment que :

« Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le messager de Dieu. »

Mais Dieu Lui-même rejette cette affirmation :

« Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur est apparu ainsi. (...)Ils ne l’ont certainement pas tué ; mais Dieu l’a élevé vers Lui. » (Coran 4:157-8)

Quand le Coran dit que Dieu l’a élevé vers Lui, cela doit être pris au sens littéral; Jésus a été physiquement élevé de la terre jusqu’au ciel, et c’est tout aussi physiquement qu’il redescendra des cieux vers la terre sur les ailes de deux anges. Les chrétiens croient qu’il avait entre 31 et 33 ans lors de son ascension, car ils considèrent que les évangiles synoptiques couvrent environ un an de sa vie. L’évangile de Jean décrit apparemment 3 ans de sa vie, à partir du moment où il a commencé à prêcher. Luc, de son côté, affirme :

« Jésus avait environ trente ans quand il commença à exercer son ministère. Il était, comme on le pensait, le fils de Joseph... » (Luc 3:23)

Les érudits musulmans s’entendent aussi sur l’âge de Jésus lors de son ascension. Hassan al-Basri dit : « Jésus avait 34 ans », tandis que Sa’id bin Moussayyib dit : « Il avait 33 ans », lorsqu’il fut élevé vers les cieux.[1]

« Parmi les gens du Livre, il n’y aura personne qui, avant sa mort, n’aura pas foi en Jésus. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux. » (Coran 4:159)

Ici, Dieu parle des « Gens du Livre » croyant en Jésus avant la mort de celui-ci, bien après qu’il ait été élevé au ciel, ce qui implique qu’en ce moment, il n’est pas mort. En fait, il demeure auprès de Dieu jusqu’à ce que Celui-ci décide de le renvoyer sur terre. Dieu dit, dans le Coran :

« Au moment de leur mort, Dieu retire l’âme des hommes. Et Il retire de même celles [des gens] qui ne meurent pas, au cours de leur sommeil. Puis Il retient celles des gens dont Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu’à un terme fixé. » (Coran 39:42)

Et :

« C’est Lui qui prend vos âmes, la nuit; et Il sait ce que vous avez acquis pendant le jour. Puis, Il vous ressuscite le jour venu afin que s’accomplisse le terme qui vous a été fixé. Ensuite, c’est vers Lui que vous retournerez. Il vous rappellera alors ce que vous faisiez. » (Coran 6:60)

Le « terme fixé » fait référence au nombre de jours de nos vies, déjà connu et décidé par Dieu. Dieu a promis à Jésus de le retirer du monde lorsqu’il serait menacé par les mécréants. Dans le Coran, Il mentionne avoir dit à Jésus :

« Ô Jésus! Certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre; Je vais t’élever vers Moi et te débarrasser de ceux qui ne croient pas. » (Coran 3:55)

Dieu a donc rempli sa promesse lorsqu’Il a sauvé Jésus de la crucifixion et Il remplira une autre promesse qu’Il a faite lorsque Jésus reviendra sur terre et terminera sa vie ici – une promesse confirmée dans la révélation faite à Marie :

« Ô Marie! Dieu t’annonce la bonne nouvelle d’une Parole de Sa part. Son nom sera le Messie, Jésus, fils de Marie, illustre en ce monde comme dans l’au-delà et l’un des rapprochés (de Dieu). Il parlera aux gens dès le berceau et en son âge mûr,[2] et il sera du nombre des vertueux. » (Coran 3:45-46)

Comme l’expression « âge mûr » fait référence à un âge plus avancé que le début de la trentaine, cette prophétie renvoie donc au moment où il parlera aux gens, à son retour. Ainsi, cette deuxième promesse (que tous les Gens du Livre croiront en lui avant sa mort) fait référence à sa seconde mission, à son retour sur terre. Lorsqu’il reviendra, il aura le même âge que lorsqu’il a quitté, puis il vivra encore quarante ans.[3] Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Il n’y a aucun autre prophète entre lui (Jésus) et moi, et il redescendra (sur terre). Il demeurera sur terre durant quarante ans; puis, il mourra et les musulmans feront pour lui la prière funéraire. » (Abou Daoud, Ahmed)

Le retour de Jésus se fera à l’approche du Jour Dernier. En fait, son retour sera l’un des signes majeurs de l’approche du Jour Dernier. Dieu révèle, dans le Coran :

« [Jésus] sera un signe de [l’arrivée imminente de] l’Heure. N’ayez donc aucun doute au sujet [de l’Heure] et suivez-Moi. » (Coran 43:61)

Son retour ne sera suivi que de deux ou trois grands signes facilement reconnaissables, dont l’apparition de la Bête[4], le départ des croyants de la terre,[5] n’y laissant que les mécréants, et le lever du soleil à l’Ouest.[6]

Les dix signes majeurs de la fin des temps, qui surviendront avant et après le retour de Jésus, sont énumérés dans un hadith :[7]

« L’Heure ne surviendra qu’après l’apparition de ces dix signes : la fumée, le faux messie, la Bête, le soleil se levant à l’Ouest, le retour de Jésus, fils de Marie, Gog et Magog, et trois secousses sismiques – une à l’Est, une à l’Ouest et une en Arabie, suite auxquelles un grand feu jaillira de la ville d’Aden et poussera les gens jusqu’à l’endroit du rassemblement final. » (Ahmed)

Que Dieu nous préserve de l’incroyance et fasse en sorte que nous ne soyons pas de ceux qui seront témoins de ces derniers moments.
 
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