Crime de guerre raciste à la frontière Koweit-Irak

ungern

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Salam, un petit article que je vient de terminer... je ne sais pas si le rapport avec l'Islam peut être établit, mais ce qui suit fait partie d'une guerre déclaré au monde arabe.

Le massacre de "Hell Highways"

1. Le repli Irakien

" Hell Highways " est le surnom donnée à deux voies rapides du Koweit. Le 26 février 1991, c'est par ces routes que l'armée Irakienne se repliait en accord avec la résolution 660 de cessez-le-feu de l'ONU. Il y as une route cotière et une route passant à l'interieure des terres.
Le 26 les Koweitiens peuvent voir les Irakiens quitter Koweit-City à 14h00 en accord avec le cessez-le-feu et les ordres reçut de Bagdad.

Répartit en deux colonnes ; 2000 véhicules Irakiens, des chars, des véhicules blindés, des camions, des autocars, des ambulances et des voitures, transportants entre 20.000 et 10.000 soldats Irakiens se retirent. Ils sont rassurés, la guerre est finie, ils rentrent chez eux, mais dans les état-majors de l'US Air Force, l'USAF, c'est un autre destin que l'on réserve à l'armée Irakienne.

2. L'attaque

Sur les porte-avions américains, toute la panoplie d'avion de combat est déployée pour la mission du jour. F-14 Tomcat, F/A-18 Hornet, F8E Crusader, sont chargés de bombes à fragmentation, conventionnel, au phosphore, au Napalm…

L'attaque frappe d'abord la tête des deux convois Irakiens, pour immobiliser, puis l'arrière, pour empêcher une fuite. Puis les grêles de bombes frappent de partout :

Les bombes à fragmentation font siffler dans l'air des dizaines de milliers de bille mortels
Le souffle des bombes d'aviation brisent tout les os du corps et vident les poumons comme un coup de massue géant.
Le phosphore blanc colle et brûle durant des heures sans que rien ne puisse l'éteindre.
Le Napalm aspire tout l'oxygème de l'air, fait monter la température à 2000°c, brûle jusqu'à l'os.

En voyant fondre sur lui les avions, chaque soldat Irakien sort de son véhicule et cour pour sauver sa vie, pour trouver un refuge, mais dans le désert il n'y as pas de refuge…
Méthodiquement, quasiment tous les véhicules sont détruits. Des vagues d'avions arrivent sans cesse. Elles font la navette entre les portes-avions et la zône de massacre, pour ce recharger en bombes et en carburant. Puis les avions, avec des système de visée à source de chaleur, traquent le moindre survivant pour lui envoyer une bombe et l'exterminer

Le Major Bob Nugent, officier de renseignement de l'US army témoigne : "Même au Viet Nam, je n'ais rien vu de semblable. C'est pathétique". Un pilote de l'US Navy déclare lui que la tâche était aussi facile "que de tirer des rats dans un tonneau "
Durant la nuit du 26 au 27 février, les attaques continuent à un tel rythme que les contrôleurs aériens redoutent des collisions en plein vol.

Il n'y eu que 450 survivants sur la route des terres. Sur la route côtière, c'est encore pire, il n'y as, à l'heure actuelle, aucun survivants connus. Les camions ont tellements été bombardés que les carcasses sont enfoncées dans le sol et écrasées à un point tel qu'il n'est pas possible de savoir s'il y a un corps dedans ou non.

" Sur les 60 miles de la voie rapide côtière, les unités militaires Irakiennes reposent macabrement en l'état de squelettes pulvérisé de véhicules avec des hommes autour, noir et affreux sous le soleil. "
Los Angeles Times, 11 mars 1991.

" Sur la route qui s'enfonce dans les terres en direction de Bassorah, kilomètres après kilomètres on trouve des véhicules de toute sortes, chars, véhicules blindés, camions, voitures, camion de pompiers brûlé, écrasé et éparpillé. "
Time magazine, 18 mars 1991

3. Les infractions légales

Juridiquement , le massacre des soldats irakiens se repliant est une violation de la convention de genève de 1949, article III, qui rend hors-la-loi le fait de tuer des soldats hors-combat. Tout ceci eu lieu pendant que le représentant de la maison blanche, Marlin Fitzwater, promettait de ne pas attaquer les forces Irakiennes en replis.
Il faut ajouter que des civils irakiens et palestiniens se sont joint au colonne en retraite vers l'Irak. L'attaque de civils est spécifiquement prohibé par les accords de Genève et la convention de 1977. Aucune comptabilité n'est possible pour établir une fourchette de tués.
Les Etat-Unis ont déliberement violé la résolution 660 de cessez-le-feu de l'ONU en Irak et au Kowiet.

4. Mensonge médiatique dans le monde

Contrairement à ce qu'affirme George Bush père par la suite, ce ne sont pas les armée coalisée qui ont chassés les Irakiens. L'armée américaine ne rentrera dans Koweit-City que longtemps après que bagdad ait retiré ses troupes.
Plusieurs sénateurs ainsi que le commandement américain à Riyad commencèrent à craindre que cette attaque fut prise pour un massacre d'homme sans défense, ce qu'il était en réalité.
Une nouvelle version des èvenements fut créé pour les médias annoçant une victoire sur les force Irakienne en état de repli en vue de poursuivre le combat et selon le Washington Post il est clair que le gouvernement a tout fait pour occulter son crime de guerre.

Selon la constitution des Etat-Unis, la campagne de désinformation qui suivit est en violation avec le Ier amendement octroyant un droit à l'information au peuple américain.

5. Le but du massacre

Le but de cette attaque est de détruire les forces armées Irakiennes et leurs équipements dans leur intégralitée pour en priver tout simplement Saddam Hussein et ainsi affaiblir l'Irak. Pour eux, le moment était rêvé pour attaquer et qu'importe le cessez-le-feu.

" l'étau est reserré autour des forces Irakiennes au Koweit de tel façon que personne ne pourra s'en échapper. "
Washington Post, 27 février1991

C'est l'un des plus affreux crimes de guerre de l'histoire moderne, approuvé, prémédité et jamais regretté par les hautes sphères des Etat-unis et plus précisement par l'état-major sur place sous le commandement du général Norman Schwarzkopt.

Ungern, 18 janvier 2007​
 
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