Description du Prophete saws

Libinette

Umm Zubayr
Notre Prophete Bien Aime

Muhammad , avait une tête massive couverte d'une chevelure abondante et soignée. Ses cheveux n'étaient ni crépus comme ceux des Abyssins, ni totalement lisses comme ceux des Hindous. Sa barbe était aussi fournie que sa chevelure et, jusqu'à sa mort, on pouvait compter ses cheveux blancs sur les doigts de la main. Son visage au teint très clair rayonnait carrément de lumière. Au milieu de ce visage ovale au front large et bombé se dressait un nez légèrement aquilin. Ses yeux larges et sombres avaient une certaine rougeur. Ses sourcils fins formaient deux grands arcs qui ce touchaient presque. Ses cils étaient longs et noirs. Sa bouche assez grande et charnue s'ouvrait sur une double rangée de dent ayant la blancheur de la neige.



Il souriait souvent mais n'allait jamais jusqu'au rire. Son silence était imposant et son parler le rendait plus beau encore. Vue de loin ou de près, il tranchait sur tous par sa beauté remarquable. Il n'était ni taciturne, ni bavard et ses paroles se succèdent comme des perles savamment enfilées. Il étais toujours doux et amène mais ne tombait jamais dans la familiarité vulgaire. Il était constamment entouré de ses compagnons fidèles. Dès qu'il parlait, ils étaient tout oreilles et, dès qu'il donnait un ordre, ils s'empressaient de l'exécuter.

Il avait le coeur le plus magnanime, le langage le plus véridique, le caractère le plus sociable et la compagnie la plus généreuse. Celui qui le voyait à l'improviste le respectait et celui qui le fréquentait tous les jours l'aimait. Tous ceux qui parlaient de lui disaient unanimement n'avoir jamais vu son pareil ni avant lui ni après lui. Il gardait longtemps le silence et ne parlait jamais sans raison. Ses paroles étaient un trésor de sagesse et un modèle d'éloquence. Il était concis, sans débordement inutile ni parcimonie nuisible à la compréhension. Il ne se fâchait jamais pour son propre compte mais, si un usurpateur violait le bon droit, rien ne l'arrêtait plus tant qu'il n'avait pas eu raison de lui et tant que la justice n'avait pas prévalu.



Il ne se servait jamais que d'arguments véridiques et ne faisait jamais triompher la vérité par le mensonge. Il ne se moquait jamais de personne ni en sa présence ni en absence. Il n'était ni humblement petit ni orgueilleusement grand et, que de taille moyenne, sa large carrure et le port droit de sa tête le faisaient paraître toujours le plus grand. Quand il voulait regarder en arrière il se retournait tout d'une pièce et il percevait même sans se retourner ce qui passait derrière lui. Il était d'une force exceptionnelle et fut le seul de son temps à terrasser le célèbre lutteur Rokana.



Il ne s'est jamais sauvé au combat et voici ce que dit de lui Ali dont on connaît pourtant la force et le courage: " Lorsque la bataille faisait rage et que les yeux voyaient rouge, nous nous mettions tous derrière le Prophète qui était toujours le plus près de l'ennemi " -

Voici encore ce que dit de lui Al Abbas , oncle du Prophète :

" Lorsque les Musulmans rencontrèrent les Païens à la terrible bataille de Honéin, ils battirent tous en retraite. Seul le Prophète se lança à l'assaut de l'ennemi en faisant galoper sa mule que j'avais peine à retenir par la bride "



Il ne mangeait jamais à satiété. Il dormait peu et avait souvent des rêves. Il ne s'est pas vengé des Mecquois qui lui avaient brisé une dent à la guerre, mais il leur pardonna et invoqua même sur eux la bénédiction divine. Quand à la bataille d'Ouhoud, les Koraïchites barbares tuèrent et profanèrent ses meilleurs compagnons, les Musulmans lui demandèrent d'invoquer la malédiction divine sur ses ennemis. Mais il se contenta de dire: " Dieu, pardonnez à mon peuple, il est ignorant ".

On lui amena une fois un Bédouin farouche qui avait essayé de l'assassiner. Il lui mit la main sur l'épaule et lui dit souriant : "On ne t'effrayera plus, on ne t'effrayera plus ! "



Il disait souvent : " Informez-moi des requêtes de ceux qui ne peuvent m'atteindre; celui qui fait parvenir les doléances de son frère incapable sera en sécurité au jour de la plus grande frayeur "... Une fois ses Compagnons se levèrent respectueusement à son arrivée. Il leur dit aussitôt : " Ne vous levez pas les uns pour les autres comme le font les autres peuples qui se déifient entre eux. Je ne suis qu'un esclave (de Dieu) mangeant comme les esclaves et m'asseyant comme eux "



Il marchait toujours derrière ses Compagnons et rendait visite à tous les malades pauvres ou riches, Croyants ou infidèles et il suivait les cortèges funèbres. Il répondait à l'appel de l'esclave et saluait les humbles. Ils aimait la plaisanterie mais ne disait jamais que la vérité. Une fois il dit à une vieille femme pieuse qu'elle n'entrerais jamais si vieille au Paradis. Elle se mit à pleurer de désespoir et lui de dire en riant : " Tu auras auparavant recouvré ta plus belle jeunesse "



Sa générosité étais proverbiale. On lui apporta un jour sa part de butin s'élevant à quatre vingt dix mille Dirhams. Il les distribua tous et n'en garda pas un seul pour lui. Il passait pourtant des nuits entières sans avoir rien à manger. Sa femme Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] nous rapporte qu'il dormait sans dîner et jeûnait le lendemain quand même. " Je pleurais de pitié pour lui et lui disais: " Mon pauvre ami, tu pouvais au moins garder de quoi apaiser ta faim "- Il me disait : - " O Aicha ! Qu'ai-je à faire de biens de ce monde ? "



On lui apporta cependant bien des trésors ; il était devenu maître du Hedjaz, du riche Yémen et de la presque totalité de la péninsule arabique. Il avait conquis toutes les régions limitrophes de la Syrie et de l'Irak. IL avait légalement droit au cinquième des capitations et aumônes de tous ces pays et plus d'un roi lui envoyèrent rente des cadeaux mirifique. Il n'a jamais rien gardé de tout cela et en enrichit les autres. Malgré toute cette humilité et cette vie d'ascète, il dégageait une majesté troublante qui fit trembler à ses pieds les ambassadeurs du roi des Perses et des autres tyrans, habitués pourtant aux plus grandes pompes.



Ce portrait n'est nullement démenti par ses faits et gestes qui transparaissent clairement à travers ses Hadiths. L'étude sincère du Coran nous montre que cette oeuvre parfaite ne peut être que divine et que celui qui l'a transmise en toute loyauté ne peut être que le meilleur être de toutes les créatures. Il allia en effet la vie la plus pauvre à la plus grande richesse, la générosité la plus magnicide au plus grand dénuement, le pardon le plus inespéré à la victoire la plus complète, le courage le plus héroïque à la longanimité la plus patiente et la personnalité la plus forte à l'effacement le plus humble et le plus distingué.



Quel autre que lui fut capable dans toute l'histoire des Hommes de bâtir en si peu de temps et avec si peu de moyens matériels un empire aussi vaste marqué d'une emprunte aussi profonde et aussi ineffaçable ?

Quel autre que lui a fait et fera toujours vibrer le plus profond des âmes par ces résonances divines qu'est le Coran psalmodié ?

Ô Allah ! accorde Tes bénédictions et Ton salut éternels à notre Messager Muhammad et fait nous dignes de son intercession efficace au jour terrible et sûr ou la maman en oublie son bébé et ou l'enfant le plus jeune voit ses cheveux blanchir !
 

Libinette

Umm Zubayr
subhanallah, mes freres et soeurs, ce Jour nous a ete promis et nous sommes tres chanceux de savoir et d'avoir ete prevenu par le Coran et par les hadiths du Prophete Muhamed (pbsl), reflessions un peu!!!!
Allah AKBAK

Ya Allah Protect us (muslims) on this Day, and forgive us
Ameen
:wasalam:
 

ayman

La Ilaha Illa Allah
Staff member
:salam2:
je ne peux que répéter ce que tu as écrit et dire ameeeen:
Ô Allah ! accorde Tes bénédictions et Ton salut éternels à notre Messager Muhammad et fait nous dignes de son intercession efficace au jour terrible et sûr ou la maman en oublie son bébé et ou l'enfant le plus jeune voit ses cheveux blanchir
Ô Allah ! accorde Tes bénédictions et Ton salut éternels à notre Messager Muhammad et fait nous dignes de son intercession efficace au jour terrible et sûr ou la maman en oublie son bébé et ou l'enfant le plus jeune voit ses cheveux blanchir
Ô Allah ! accorde Tes bénédictions et Ton salut éternels à notre Messager Muhammad et fait nous dignes de son intercession efficace au jour terrible et sûr ou la maman en oublie son bébé et ou l'enfant le plus jeune voit ses cheveux blanchir
Ô Allah ! accorde Tes bénédictions et Ton salut éternels à notre Messager Muhammad et fait nous dignes de son intercession efficace au jour terrible et sûr ou la maman en oublie son bébé et ou l'enfant le plus jeune voit ses cheveux blanchir
 

ayman

La Ilaha Illa Allah
Staff member
« L’obligation d’aimer le Prophète plus que sa propre personne »

Al-Qadhî ’Iyâdh "rahimahullâh" a dit :

« Allah a dit :

« Dis : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu’Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d’Allah, alors attendez qu’Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers. »
[1]

Cela suffit comme encouragement [et précaution], preuve et argument sur le caractère obligatoire de cet amour [pour le Prophète], du grand danger que cela représente, et du mérite porté à l’égard du Prophète "sallallahu ‘alayhi wa sallam". Certes, Allah-Ta’âla- a condamné ceux pour qui leur argent, leurs familles et leurs enfants sont plus aimés qu’Allah et Son Prophète. Et Il les a menacés en disant :

« Alors, attendez qu’Allâh fasse venir Son ordre »
[2]

Puis Il a terminé le verset en les qualifiant de pervers et en leur annonçant qu’ils feront partie des égarés et qu’Allah ne les guidera point.

Nous tenons une tradition (hadith) d’après Abû ‘Alî al-Ghassânî al-Hâfidh [...] selon Anas "radhiallâhu ‘anhu" que le Prophète "sallallahu ‘alayhi wa sallam" a dit : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que ses enfants, son père et tous les gens. » [3] Et Abû Hurayra a rapporté une version semblable.

Selon Anas, le Prophète "sallallahu ‘alayhi wa sallam" a dit : « Il y a trois choses qui procurent au croyant la douceur de la foi : lorsqu’Allah et Son Messager lui sont plus chers que tous les autres, lorsqu’il n’aime une personne que pour Allah et pour nulle autre raison, et lorsque le fait de retourner à l'incroyance lui est plus répugnant que d’être jeté dans le feu. » [4]

‘Umar Ibn Khattâb "radhiallâhu ‘anhu" a dit au Prophète "sallallahu ‘alayhi wa sallam" : « Tu m’es plus cher que tout, sauf mon âme se trouvant entre mes deux côtes ! » Et le Prophète "sallallahu ‘alayhi wa sallam" de lui répondre : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que sa propre personne. » Et ‘Umar dit : « Par celui qui a fait descendre le Livre sur toi, Tu m’es plus cher que mon âme se trouvant entre mes deux côtes ! » Et le Prophète "sallallahu ‘alayhi wa sallam" de lui dire : « Maintenant ‘Umar tu dis vrai. » [5]



[1] Coran, Sourate 9, Verset 24

[2] Coran, Sourate 9, Verset 24

[3] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim

[4] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim

[5] Hadîth authentique - Cité dans « Al-Muntaqa Al-Hindî » n°1386





Tiré du site Manhaj Ul-haqq.com

Révisé par "Islamhouse"
 

Libinette

Umm Zubayr
Une Vie, un Modele, une Lumiere

Elle est mal connue, peu étudiée... rarement méditée. La vie du Prophète Muhammad - Que la paix et le salut soient sur lui -, considéré par les musulmans comme le dernier Envoyé de Dieu, est pourtant édifiante, profonde, lumineuse. Elle est l'histoire de la foi, de la mystique et de l'engagement. Elle est aussi l'histoire de la simplicité, de la conviction, de l'ouverture et de la détermination. L'histoire d'un homme, d'un Prophète. Un modèle.


" Il y a certes pour vous, dans l'Envoyé de Dieu, un parfait modèle pour qui désire Dieu et le jour dernier avec ferveur et se souvient ardemment de Dieu. " [ Sourate 33, verset 21 ]

Impossible d'accéder à la compréhension profonde de l'initiation spirituelle sans une méditation intense, répétée et continue sur la vie de Muhammad choisi par Le Très-Haut, pour recevoir la dernière Révélation, le Coran, et en mettre en pratique les enseignements intimes, individuels et communautaires. Rapproché de Dieu, intimement habité par Sa Révélation, il demeurait proche de ses semblables. Intensément spirituel, profondément humain.

Aisha, son épouse nous a offert l'éclairante formule ; il vivait du rayonnement de la Révélation : dans ses prières, son engagement, ses silences, son honnêteté, son amour... son comportement, sa morale, son caractère étaient le Coran ... une lumière.

La Révélation lui a rappelé l'existence de tous les prophètes du passé et il lui a été commandé de les respecter tous, un à un, et de les mentionner avec sympathie, déférence et affection. Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Jésus et tant d'autres - Que la Paix soit sur eux -, porteurs d'un seul message, universel, au-delà de toutes les diversités.


Dieu est, Il est Un, Il est L'Unique, le Très-Rapproché, le Très-Haut, Créateur des cieux et de la terre.

Sa vie fut le témoignage de cette foi, de cette responsabilité et de cet amour : un mariage de la libre spiritualité des espaces et de la conscience enracinée de la terre. Proche de Dieu, frère des hommes.

Mais il ne s'agit pas uniquement de se souvenir des événements de sa vie. Ils sont importants, certes, et très riches... mais cette mémoire est insuffisante. Les faits prennent le poids et le sens que notre pensée et notre méditation spirituelle leur offrent. Ils sont alors des faits ou des signes, ils sont une simple histoire ou les étapes d'une initiation.

La vie de Muhammad exige donc davantage que notre seule faculté de mémoire... elle nous oblige à convoquer notre intelligence, notre coeur, notre conscience, notre amour. Au reflet de notre compréhension, elle dit quelque chose sur l'état de notre spiritualité, sur le chemin qui nous mène à l'Unique, oublier le Prophète, le Messager, c'est éloigner son coeur et sa conscience du Très-Doux, du Très-Miséricordieux.

Il n'est pas un intermédiaire ... il est un guide, un exemple pour mieux vivre et comprendre la profonde exigence de l'immédiateté. Un homme, "un être humain", qui nous enseigne à cheminer vers le Créateur des mondes et de l'humanité.

Chacune des étapes de sa vie est une leçon et une initiation. Son enfance d'abord, celle d'un orphelin, éduqué dans le désert, tout à la fois seul et protégé. Très tôt nommé As-Sâdiq, al-Amîn , l'être dont la parole est de vérité, et le comportement de confiance... le Très-Généreux fut son Maître, son éducateur. Il cherchait, questionnait, méditait... point satisfait "des dieux", peu satisfait des hommes, il s'isola dans la grotte de Hirâ' des heures, des jours, des semaines entières.

Dieu l'appela, son coeur, sa conscience, son corps, sa vie furent désormais à Dieu. Contre vents et marées, dans l'amour comme dans l'adversité, jamais pourtant il ne négligea les êtres humains. C'est auprès de sa femme Khadija qu'il cherche le premier réconfort, c'est avec elle qu'il partage ses premières prières, c'est dans son entourage qu'il révèle et explique sa mission. Secret d'une spiritualité qui, parce qu'elle naît du coeur, rend l'être attentif à chaque coeur. Il y a aussi ce courage, cette détermination, cette intelligence épousant le sens du sacrifice et du renoncement et qui jamais ne confond la patience avec la passivité, l'amour de la paix avec la traître démission, le respect scrupuleux des principes avec l'adaptation lucide aux circonstances.

À la Mecque comme à Médine ou sur la route de l'exil, chaque moment est un enseignement qui rappelle les priorités d'une vie pour Dieu , avec les hommes : un coeur avide et disponible, infiniment amoureux de Dieu, de la foi, de la Création ; une conscience éveillée, profonde, exigeante, mariée à un sens supérieur de l'écoute et du pardon ; une intelligence dynamique, curieuse, soucieuse de connaissance et de vérité.

Son être entier au service de son témoignage, de sa mission : donner tout de soi, de ses biens, de son temps et de son coeur pour l'Unique. Il L'a aimé, il nous a aimés, et sa vie est une école de l'amour : pour que nous apprenions à L'aimer et à nous aimer. Sincèrement, profondément, c'est l'essence de notre foi, le rayonnement de notre fraternité : la vie du Prophète est une histoire, un livre, une école... un miroir.

Ces textes présentent les différentes étapes de la vie de Muhammad de façon tout à la fois simple et poétique. Une atmosphère particulière qui dit le détail et emporte le coeur et l'imagination. La chaleur de la foi, le sens de la destinée et le souffle de l'espérance.

Un Envoyé qui fut pour Dieu dans ses propos comme dans ses silences, dans ses prières comme dans chacun de ses gestes.

Sa vie appelle notre coeur et invite à la méditation et c'est bien ainsi qu'il faut s'approcher de ce modèle et de ce guide. Cette biographie nous transporte dans une autre dimension.

" Dis : certes ma prière, mes actes d'adoration, ma vie et ma mort sont à Dieu, Seigneur des mondes. Il n'a point d'associé." [ Sourate 6 - Verset 162 ]


"Nous ne t'avons envoyé Ô Muhammed que comme une miséricorde pour les mondes" [ Sourate 21 - Verset 107 ]

L'influence de la prophétie de Muhammad est visible dans tout ce que le monde contient aujourd'hui de croyances et de modes de pensées, de cultures et de civilisations, de morales et de modes de vies, de connaissances et de sciences, bref, cette influence est visible dans toutes les sphères de la connaissance humaine .

Il est donc étrange que tant de personnes sur terre aujourd'hui aient si peu, voire aucune connaissance de la vie et de la mission de ce dernier grand Prophète de Dieu et de son impact historique sur le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Innombrables ont été les mots qui ont été dits pour décrire sa noble vie et sa personnalité, mais le but de ce rappel est de rendre, autant que possible, l'histoire dans son authenticité et sa simplicité. Cela pourra servir d'introduction pour ceux qui appréhendent le sujet pour la première fois.

Personne ne manquera d'être touché ou inspiré par la magnificence de son caractère rayonnant : même les plus grands ennemis de Muhammad ont dû admettre qu'aucune faute ne pouvait être décelée dans son comportement ou son intégrité. Par ailleurs, les savants occidentaux ainsi que les personnalités historiques qui, à travers les siècles, ont été assez courageux pour se pencher, avec un cour honnête, sur sa vie et ses miraculeux accomplissements, en sont arrivés à la même conclusion.

Certaines de leurs observations sont remarquables. Ainsi George Bernard Shaw a dit :

"Je le crois que si un homme comme lui devait assumer la dictature du monde moderne, il réussirait à trouver des solutions aux problèmes tout en apportant la paix et le bien-être tant désirés. L'Europe commence à être séduite par les principes de Muhammad. Dans le siècle à venir, elle pourrait aller jusqu'à la reconnaissance de l'utilité de ces principes pour régler ses problèmes."


Lamartine, dans son long tribut au Prophète , a écrit :

« Si la noblesse des intentions, la petitesse des moyens et la grandeur des résultats sont les trois critères du génie humain, qui oserait comparer n'importe quel grand homme de l'histoire moderne à Muhammad ? »

Peut-être l'exemple le plus parlant est-il celui de Gandhi qui écrivit ceci à propos du Prophète de l'Islam :

« Je deviens plus convaincu que jamais que ce n'était pas par l'épée que l'Islam s'est fait sa place à l'époque. C'était la profonde simplicité, l'auto-effacement prononcé du Prophète, la scrupuleuse application des engagements, son intense dévotion envers ses amis et fidèles, ainsi que son intrépidité, son courage et sa confiance absolue en Dieu et en sa mission. C'est grâce à tout cela, et non à cause de l'épée, que tous les obstacles ont pu être surmontés. »

Ce très court récit de la vie du dernier Prophète ne peut - et ne cherche - en aucune façon à remplacer les précieux volumes, le produit de nombreuses années de ferventes recherches de multiples savants et historiens.

Toutes les louanges sont pour Dieu, Seigneur des mondes. Puisse-t-Il envoyer Ses meilleures salutations et la paix sur le Sceau des prophètes, Muhammad , et sur sa famille et ses Compagnons ! Amin
 

Libinette

Umm Zubayr
Khadidja, Mere des Croyant(e)s

Première Mère des Croyant(e)s

« A cause du pacte des Quraysh, de leur pacte (concernant) les voyages d’hiver et d’été. Qu’ils adorent donc le Seigneur de cette Maison (la Ka’ba), (Lui) qui les a nourris contre la faim et rassurés de la crainte ! » Sourate 106 : Koraïsh.

Ces versets nous renseignent sur le commerce que les Mecquois entretenaient en hiver et en été, tantôt vers la Syrie et tantôt vers Le Yémen. Le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – avait entrepris ce voyage avec son oncle alors qu’il était encore un tout jeune enfant. A l’âge adulte, Il avait été engagé par as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, riche commerçante de La Mecque. Celle-ci avait entendu parler de son sérieux et de sa probité. Elle connaissait la valeur des hommes d’abord parce qu’en commerçante avisée, elle traitait des affaires avec eux et, ensuite, elle avait été mariée deux fois. Ses époux morts, elle demeura veuve.

Elle avait donc fait appel au Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – pour conduire ses caravanes au nord et au sud de la Péninsule arabique.

Ainsi, le temps s’écoulait à La Mecque jusqu’au jour où as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - s’était confiée une amie Nafîsa Bint Muniyyah. Elle lui avait manifesté son désir d’épouser le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui –. Ce fut ainsi que cette amie avait fait les démarches nécessaires et avait obtenu le consentement du Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui –.

Le mariage avait été célébré en présence des familles et des amis. Les deux conjoints avaient ainsi vécu pendant quinze ans avant que la révélation ne provienne d'Allah - Exalté soit-Il -.

Muhammad – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – avait reçu la révélation la nuit de la destinée (laylatu-l-qadri). Allah - Exalté soit-Il - avait choisi en lui le dernier des messagers. Cet événement allait non seulement changer la vie de La Mecque mais aussi de toute l’humanité. La mission, pour laquelle il avait été désigné, était une charge difficile et pénible dans ce milieu mecquois, plongé dans l’idolâtrie et vers lequel convergeaient toutes les autres tribus de la Péninsule arabique. Celles-ci venaient chaque année en pèlerinage et se rassemblaient autour de la Ka’ba. Cette Maison antique était devenue le centre de l’idolâtrie depuis de longs siècles.

Muhammad – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – fuyait cette adoration et aimait se réfugier annuellement dans la grotte de Hira. Là, il réfléchissait au mystère de l’univers, en observant son étendue à travers l’immensité du désert et la lumière du ciel étoilé. Il sentait qu’il y avait, derrière et au-dessus de ces espaces, une Force invisible qui les organisait et les gérait. C’était, pensait-il, grâce à cette Autorité suprême, que le soleil ne rencontrait jamais la lune et que la nuit succédait continuellement au jour. Il demeura ainsi jusqu’à l’âge de quarante ans.

Entre temps, as-sayyida - qu'Allah soit satisfait d'elle - encourageait l’isolement périodique de son époux, lui apportait tout son soutien et veillait certainement sur sa sécurité.

Quant le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – avait connu la frayeur et doutait de ses facultés mentales, à cause de l’apparition surnaturelle de l’archange Gabriel - Que la Paix soit sur lui -, c’était vers as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - qu’il se réfugia et se confia. Aussi était-elle pour lui d’un grand secours et d’un immense réconfort. C’était auprès d’elle qu’il ressentait la tranquillité et la paix de son esprit. C’était auprès d’elle qu’il s’armait de patience et reprenait courage car les jours de repos étaient terminés puisque l’ange Gabriel - Que la Paix soit sur lui - lui transmis cet ordre du Seigneur de l’univers : Lève-toi et avertit les gens. Appelle-les à n’adorer qu'Allah - Exalté soit-Il - et Lui seul. Mais à qui allait-il faire appel et qui répondrait à son appel ?

Conformément aux instructions reçues d'Allah - Exalté soit-Il -, le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – commença sa prédication en appelant les membres de sa famille, voire même ses proches amis, à embrasser l’Islam. Il va de soi que cette adhésion devrait regrouper les hommes et les femmes sincères et honnêtes. L’appel a été entendu par une poignée de personnes que l’ambition et l’orgueil n’effleuraient pas l’esprit.

As-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, l’épouse du Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – a été la première musulmane de l’histoire. Dès le premier instant, elle sut que sa vision dans la grotte de Hira était le prélude de sa mission prophétique. Elle ne se borna pas seulement à croire au Message, dont Muhammad sera porteur, mais elle lui apporta son soutien moral et matériel. As-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, femme énergique et douée de bon sens, avait la manière d’apaiser les angoisses de son mari et de lui insuffler du courage quand elle sentait que son énergie faiblissait. Sa perspicacité lui laissait comprendre qu’un homme, aussi pur et aussi parfait que lui, ne pouvait pas être le jouet de manoeuvres sataniques.

Des êtres vertueux de sa trempe ne pouvaient pas être abandonnés par Allah - Exalté soit-Il -. Ils ne pouvaient s’attendre à aucune défection de la part de leur Créateur et de toutes les personnes qui éprouvaient pour eux de forts sentiments d’amitié. Or, as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - insistait auprès de son époux pour lui expliquer qu’il appartenait à cette catégorie d’hommes que le Tout Puissant n’abandonnent pas à leur sort, et que les amis bienveillants et chaleureux ne le délaisseront pas dans les moments si critiques soient-ils.

- Certes, jamais Allah - Exalté soit-Il -, lui dit-elle, ne t’infligera d’affronts, car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n’ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les hôtes des vicissitudes du droit ».

Ibn Sa’d précisa que tous les Compagnons étaient unanimes à affirmer que as-sayyida Khadîja Bint Khuwaylid - qu'Allah soit satisfait d'elle - a été la première personne à prêter foi en la mission du Sceau des envoyés – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui –. Ibn al-Athîr, entre autres, le confirma en ajoutant qu’aucun homme ou aucune femme ne l’a précédée. La mère des croyants a été, de ce fait, la première à accomplir la prière derrière le Messager de l’Islam.

As-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - avait une haute conscience des événements et des problèmes du milieu où elle vivait. Elle était au courant des discussions que des gens tenaient entre eux au sujet de la venue d’un prophète. Elle était informée de cette attente et des circonstances de sa manifestation. C’est pourquoi, elle n’était pas étonnée d’entendre son mari expliquer ce qu’étaient la révélation et la mission prophétique.

Elle n’était donc pas ni surprise ni étonnée de l’événement survenu dans la grotte de Hira. N’importa quelle autre femme, semble-t-il, aurait été ahuri et envahie de peur si son époux serait venue lui apprendre l’apparition de l’ange Gabriel - Que la Paix soit sur lui - et lui narrer les faits qui l’avaient secoué tant physiquement que moralement. Aussi, as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, sereinement, a-t-elle accueilli la bonne nouvelle en ces termes :

- Reçois la bonne nouvelle, ô fils de mon oncle, et tiens-toi fermement à elle. Je jure par Celui qui détient l’âme de Khadîja dans Ses mains, j’espère que tu seras le Prophète de ce peuple ».

As-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - n’était pas la seule femme de se tenir au courant des événements qui prévalaient au sein de sa société. Son exemple, rapporté par les historiens, indique que, d’une manière générale, la femme de cette époque n’était recluse, enterrée entre quatre murs, ignorante des dires et des faits de son environnement. Bien au contraire, il montre que la gent féminine se préoccupait des affaires qui se déroulaient autour d’elle. Il ne serait pas exagéré d’affirmer que la formation de son esprit et de sa conscience lui offrait l’occasion de saisir toutes les opportunités, de faire des choix et de prendre des décisions sages et sensées.

La particularité de as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - était une femme vertueuse, loin des pratiques idolâtres. Elle appartenait certainement à ce groupe de Hunafâ (pluriel de hanîf) qui suivait la religion d’Abraham, le père des croyants. Elle en donna la preuve en soutenant l’ascétisme de son mari qui, chaque année, s’isolait dans la grotte de Hira pour s’adonner à la méditation.

C’était elle qui lui préparait ses provisions quand il descendait de cette montagne, le temps de les prendre et de retourner au même lieu. Elle-même participait parfois à ce rigorisme cultuel destiné au culte d'Allah - Exalté soit-Il -, si nous nous référons à Wahb Ibn Kaysân, qui rapporta le témoignage de ‘Ubayd Ibn ‘Umayr Ibn Qatâda ak-Kaythî : « (Muhammad) alla à Hira, comme il avait l’habitude de le faire, accompagné de sa femme (ahlihi) ».

De la même manière qu’elle le secondait dans l’approvisionnement des pauvres en nourriture, elle recevait aussi les hôtes devant lesquels son époux ouvrait largement les portes de sa maison. Son comportement renforce la conviction de ceux qui déclarent qu’elle avait adhéré, en son temps, à l’idée de l’existence du Dieu Unique, sans aucun associé, Tout Puissant, Créateur des hommes et des mondes.

Il est probable que, du moment qu'Allah - Exalté soit-Il - choisit Muhammad pour en faire Son Messager et le prépara à cet effet, Il lui donna, par la même occasion, une épouse qui, en refusant le culte des idoles, était disposée à accueillir favorablement la révélation divine. C’est ce qui expliquerait pourquoi, lorsque son mari revint de la grotte de Hira, tout tremblant de frayeur à la suite de la gigantesque vision de l’archange, elle ne s’émut pas. Elle ne fut point bouleversée. Au contraire, elle comprit ce qui s’était produit. Mieux encore, elle ne douta pas un seul instant de sa narration mais crut en elle sans aucune hésitation ou suspicion.

Quand elle lui dit qu’il n’avait pas à redouter quoi que ce soit car il entretenait de forts liens familiaux et était généreux, dénotait la pureté de ses intentions et la perfection de son jugement. En le décrivant comme ayant de hautes vertus morales et comme un défenseur de la vérité, elle résumait, en seule expression, une des perspectives de sa mission.

Quoi qu’il en soit, as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - avait une forte personnalité. Elle était sûre d’elle-même et convaincue en ce qu’elle croyait. A ce sujet, elle était honnête et sincère avec ses idées. C’est dire que ce n’était pas la présence de son mari auprès d’elle qui influença sa pensée. Elle n’avait pas été charmée par la personnalité du Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – au point de dire qu’elle n’avait fait qu’imiter et copier son comportement. Cet épisode montre qu’elle savait elle-même prendre des initiatives sans attendre des instructions de son époux : elle tenait à vérifier si l’apparition était un ange.

Selon al-Bayhaqî, as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, afin de tester la sainteté de l’apparition, dit à l’Envoyé d'Allah – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – :

- Ô fils de mon oncle !

Peux-tu m’informer du moment ou ton compagnon t'apparaîtra ?

Ainsi, alors que le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – se trouvait chez Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, l’archange Gabriel - Que la Paix soit sur lui - se manifesta à lui. Il en avertit son épouse car il le voyait distinctement. Ce qui n’était pas le cas de son épouse. Celle-ci lui demanda de s’asseoir à sa droite et lui demanda s’il continuait à le voir. En effet, l’apparition se maintenait.

Puis, elle lui demanda une autre fois de poser sa tête sur ses genoux. La vision ne quittait toujours pas l’intérieur de la maison.

Ensuite, elle ôta le foulard qui couvrait sa tête, laissant ses cheveux à l’air libre, ce qui était un geste d’intimité qui détournerait le regard de toute personne pudique. Devant une telle scène, l’archange s’éclipsa aussitôt. Ce fut alors qu’elle dit :

- Ce n’est pas un démon.

C’est bien un ange qui se montre à toi, ô fils de mon oncle !.

Il n’y avait plus aucun doute dans l’esprit de as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -. Son époux était bien l’Envoyé d'Allah et l’ange Gabriel le transmetteur du Message divin.

Certes, as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - avait une totale confiance en son mari. Cependant, ce n’est pas seulement ce crédit qu’elle lui portait qui l’amena à embrassa la religion d'Allah - Exalté soit-Il -. La cause profonde de cette adhésion était sa conviction que la religion communiquée au Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – était celle de la droiture et de la rectitude, celle qui suivrait en droite ligne la guidance spirituelle et morale d’Abraham.

Cette évidence la conduisit à faire confirmer ce qu’elle avait entendu de la bouche de son époux auprès de Waraqa Ibn Nawfal - Qu'Allah soit satisfait de lui -. Cet homme, âgé et d’une grande piété, était versé dans les questions religieuses. Il était aussi attentif à la venue d’un nouveau prophète.

Après lui avoir exposé tous les détails des événements vécus par son conjoint, le vieillard, d’un ton posé et bien assuré de ses paroles, répondit :

- Ô Khadîja ! Si tout ce que tu viens de me dire est absolument véridique, sache que c’est que le grand Nâmous (l’archange Gabriel) qui est venu... (Muhammad) est certainement le prophète de ce peuple. Dis-leur de s’en tenir fermement.

Aussitôt, as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - retourna chez elle, confiante et assurée de ce qu’elle vient entendre. Elle en informa le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui –.

Le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – ne pouvait pas rester insensible devant la foi aussi profonde que forte de son épouse. La vigueur du caractère de cette dernière exerçait chaque fois une attraction positive sur le moral de l’Envoyé d'Allah - Exalté soit-Il -. Il en était ainsi chaque fois que son message sur l’Unicité d'Allah rencontrait des obstacles devant l’idolâtrie et l’associationnisme de son peuple. Elle était toujours là quand les Qurayh manifestaient leur répugnance et leur agressivité aux versets du Coran et quand, injustement, ils le traitaient, lui, de menteur. Elle dynamisait son ardeur et dissipait sa tristesse quand il revenait à la maison, l’air abattu par tant d’obstination et de résistance farouche.

Le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – se réjouissait, chaque fois, de voir que sous son toit, il y a avait constamment quelqu’un pour supporter sa mission, le soutenir dans ses activités si ardues et stimuler sa volonté.


As-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - n’a pas été la seule femme à embrasser l’Islam à La Mecque. D’autres femmes avaient donné leur adhésion. Cependant, l’histoire n’en parle qu’au passage, sans apporter des détails sur le procédé de leur attachement à la religion qui prônait le tawhîd dans un milieu miné par l’idolâtrie. Par contre, à Médine, les historiens parlent abondamment de ces femmes représentées par Umm Salîm. En dehors de ce cas, les livres historiques sont, malheureusement, avares en matière d’information à leur sujet.

Nous pouvons dire qu’à travers la première épouse du Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui –, nous avons un modèle de la mentalité de la femme arabe et de sa capacité de faire un choix libre et conséquent. Il n’est donc pas exclu que d’autres femmes avaient fait montre de raisonnement et de jugement devant la révélation qui leur parvenait soit oralement, soit, par exemple, sur des feuilles de palmier. Leur expérience de la vie mecquoise et leur conscience aigue constituaient une source de volonté et de libre choix.

Nous avons, toutefois, un léger aperçu des souffrances endurées par certaines femmes au service de l’Islam. Leur patience et leur endurance expliquent que la croyance en la religion communiquée par le Sceau des envoyés – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – était solidement ancrée dans leur esprit et leur cœur. Ce n’était ni la raison, ni la conscience qui leur manquaient. Bien au contraire, elles n’avaient, en ce domaine, rien à envier aux hommes.

Quoi qu’il en soit, ce que l’histoire nous rapporte, c’est le cas de ces femmes qui ont adhéré à l’Islam avant leurs pères, leurs frères et leurs enfants. C’est encor là une autre preuve qui atteste que leur ralliement n’est pas la conséquence d’un suivisme religieux. En effet, leur inclination précoce vers la religion d'Allah était le produit de leur liberté, de leur volonté privée et de leur personnelle prise de conscience.

La vie entre les deux conjoints oscillait entre le haut et le bas mais plus souvent vers le bas, surtout le jour où les notables de Quraysh avaient décidé de camper le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – et sa famille en un endroit et d’organiser un blocus qui dura six mois. Quelques temps après, son oncle paternel Abû Tâlib Ibn ‘Abd al-Muttalib meurt. Celui-ci était son grand protecteur et son rempart contre l’autoritarisme des Quraysh. A sa suite, ce sera as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle -, son épouse bien-aimée, qui quittera définitivement le monde terrestre, laissant son époux, provisoirement, seul et sans compagne. Cette fois, on peut dire que le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – était totalement orphelin.

Ibn Ishâq a dit : « qu’elle était pour lui une sorte vizir de sincérité de l’Islam ». Ce fut ce que les historiens appelèrent « L’année du deuil ».

Le souvenir de as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - était si intense qu’un jour, à Médine, Hâlah, la sœur de la défunte arriva à Médine. Quand le Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – crut entendre sa première femme dans la cour de la maison, tant la voix de l’une ressemblait à l’autre. Son cœur se mit alors à palpiter très fort.

Le corps de as-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - avait disparu mais son souvenir demeura gravé dans le cœur du Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui –. Il eut pourtant d’autres épouses mais il n’oublia jamais la première d’entre elles. L’amour qu’il portait à Khadîja rendait d’ailleurs ‘Aïsha - qu'Allah soit satisfait d'elle - jalouse de tant de prévenance. Elle lui dit un jour :

- On dirait qu’il n’existe pas de femmes dans le monde en dehors de Khadîja ».

En une autre occasion, à la suite de certains reproches que ‘Aïsha - qu'Allah soit satisfait d'elle - ne manquait pas de lui faire chaque fois qu’il parlait de sa première épouse en termes élogieux, il lui dit :

- Par Allah, elle a cru en moi quand les gens se montraient impies. Elle a tenu pour vrai ce que je disais au moment où les gens me traitaient de menteur. Elle m’a secouru avec ses biens quand les gens m’en privaient. Elle a été la femme qui m’a donné un garçon .

Depuis, ‘Aïsha - qu'Allah soit satisfait d'elle - ne parla plus d’elle pour ne pas remuer la plaie de son époux.

As-sayyida Khadîja - qu'Allah soit satisfait d'elle - mourut trois années avant l’Hégire. Rappelons que Muhammad – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – s’était marié quinze ans avant de recevoir la révélation. Il s’ensuit que ces quatre filles étaient nées pendant la période jâhilienne et trois d’entre elles étaient déjà mariées. Avant de parler d’elles, il est intéressant d’analyser brièvement la condition de la femme dans la société. Arabe. Cela nous permettra de saisir la dimension des sentiments du Prophète – que la Paix et le Salut d'Allah soient sur lui – à l’égard de ses filles

:ma: :ma: :ma:
:wasalam:
 

sky_012

Junior Member
JAzak Allah for cette serie d'articles, Qu'Allah SWT vous recompense pour cet effort de partager avec nous ces merveilleuix récits
lire ces articles ca me fait pleurer a la fois de bonheur de savoir et connaitre notre Prophete SAW mais ca me fait pleurer de honte sur moi meme, si seulement on avait meme un peu le meme caractere que notre Saint prophete SAW ca changerait beacuoup de choses dans nos vies et dans le monde :(

wassalam
 

Soumaya

El HaMdOuLiLaH
:salam2:

:ma: :ma: Barak'ALLAH oufikom pour ces articles interressants.
Qu'ALLAH vous en récompense amine :tti_sister:


:wasalam:
 

Libinette

Umm Zubayr
Assalam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

Bimillah Er Rahmane Er Rahime

Al Bayhaqi et d’autres ont rapporté que la nuit de l’Hijra, le Prophète,
accompagné de Abou Bakr et du serviteur de ce dernier ‘Amir Ibn Fuhayra, se
sont dirigés vers la tente de Oum Ma’bad qui y était assise.
Quand le Prophète lui a demandé s’il pouvait lui acheter de chez elle de la
viande ou du lait, elle n’a rien trouvé chez elle de cela et a dit : "Par Dieu,
si nous avions quelque chose, je vous l'aurais donné".

Alors le Prophète a regardé autour et de lui et a vu dans un coin de sa tente
une chèvre toute maigre. Le Prophète dit alors à Oum Ma'bad: - «Ne donne-t-elle
point du lait?»
- «Elle est trop malade pour cela».
- «Me permets-tu de la traire?»
«Si tu vois qu'elle peut te donner du lait, vas-y», répondit la femme.
Le Prophète appela la chèvre qui s'approcha de lui. Il essuya ses mamelles de
sa main, cita le nom d’Allah et pria pour elle. La chèvre écarta les pattes et
donna une grande quantité de lait au point de remplir un seau entier. Il donna
ensuite à boire à Oum Ma'bad, puis à ses compagnons et fut le dernier à se
désaltérer en disant: «Celui qui donne à boire aux gens devra se désaltérer en
premier lieu». Puis il a trait une deuxième fois la chèvre et laissa à Oum
Ma’bad en disant : « garde ceci pour Abou Ma’bad quand il reviendra ».
Peu de temps après, quand son mari revint, il s’étonna de trouver du lait et
demanda « d’où vient ce lait Oum Ma’bad, car il n’y a rien qui donne du lait à
la maison, et la chêvre est improductive. »
Elle dit alors : « Par Dieu, ce n’est que la visite d’un homme béni »
Il lui demanda : « Décris-le moi, Oum Ma’bad ».
C’est ainsi qu’elle dit :

"Il était incroyablement lumineux et de grande beauté. Il avait un visage
splendide. Son ventre ne bombait pas, sa tête n'était pas petite, elle avait des traits fins et harmonieux. Il avait des yeux attirants noirs vifs fin arqués par des sourcils continus. Sa voix était cassée.
Le blanc de ses yeux était très blanc et le noir, très noir, donnant
l’impression d’avoir du khol, ses sourcils s’affinaient, avec un petit duvet
entre eux.
Il avait un joli cou mince. Quand il se taisait, il impressionnait, et quand il
parlait, il dominait et accroîssait l’émerveillement, son élocution était très
agréable, claire et concise, jamais superflue, au point qu’on aurait dit que des
perles sortaient de sa bouche.
De loin, il était le plus beau et le plus merveilleux des hommes, et de près, le
meilleur.
Sa taille était moyenne, ni trop grande au point de forcer l’élévation du
regard, ni trop petite au point d’exiger l’abaissement des yeux. Il était telle
une jolie ramure entre deux, mais la plus plaisante des trois à regarder".
"Il était toujours entouré par ses Compagnons qui prenaient soin de lui. A
chaque fois qu'il prononçait quelque chose, les auditeurs l'écoutaient avec une
attention passionnée et chaque fois qu’il donnait un ordre, ils rivalisaient
d’ardeur pour l'exécuter. Il était servi et entouré, mais jamais renfrogné ni
critiqueur". [Zad Al-Ma'ad]

Abou Ma’bad dit alors : « Par Allah, c’est ce qoraychite qui est recherché, et
si le voyais, certes, je le suivrais et je ne manquerai pas de trouver un chemin
vers lui. » Puis, ils émigrèrent, sa femme et lui, à Médine et se convertirent.
(voir "l’ouverture providentielle" et "l’Histoire" d’Ibn Kathir)
 

Libinette

Umm Zubayr
Assalam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh

Bismillah Er Rahmane Er Rahime

O Mohamed , mon Bien-aimé

Tu es le plus bel être que Dieu n’ait jamais crée

Tu es et resteras dans mon cœur à tout jamais
Que Dieu prie sur toi et ce jusqu’au jour du jugement dernier
Tu as guidé l’humanité vers la lumière de l’Exalté
Tu as fait de nous une communauté unifiée
Ta parole et tes enseignements sont pour nous un vrai bienfait

Ta vie ton Message sont un trésor qui ne peut s’effacer
Dieu Le Très-Haut t’a choisis pour être notre Messager
Pour faire de nous des musulmans pour l’éternité
A l’aide de ta précieuse Sunna ainsi que le Livre Sacré
Tu as traversé douleur désespoir et souffrance mais tu n’as jamais abandonné
Ta mission tu as tout fait pour l’achever
Certains t’ont persécuté d’autres t’ont exilés mais tu t’es toujours accroché
A ce que Dieu le Très Haut t’avait révélé
Devant le poids que tu as porté même les montagnes auraient succombées

Ce que tu as fait pour l’Islam personne ne l’aurait jamais fait
Les épreuves que tu as traversées me font frissonner
Si tu savais combien j’aimerais te ressembler
Ne serait-ce que dans une seule de tes grandes qualités
Mais je ne peux que t’admirer et prier
Pour être à tes côtés le jour de la Vérité
Pouvoir bénéficier de ton intercession auprès du Glorifié

Tu es mon modèle de vie en société
Et pourtant des gens essayent et osent t’insulter en parlant de liberté
Ils tentent d’atteindre ton honneur et ta dignité en parlant de respect
Mais au fond de moi je sais qu’ils n’y parviendront au grand jamais
Car ils ne trouveront rien o rien à te reprocher
Tu resteras toujours gravé dans les pensées
Comme étant O toi le Bien-aimé le Sceau des Messagers.
 
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